
Pas forcément la meilleure idée d’aller voir une pièce « classique » après une journée à manifester dans Paris 😉 J’ai un peu décroché sur la première partie…
Une belle pièce toujours actuelle, un peu hors du temps, avec un retour à la campagne qui semble lié à l’actualité de la pandémie. La pièce est même un peu écologique avec les poules et la forêt évoquée autour.
Un oncle Vania frustré, qui a l’impression d’avoir raté sa vie. Il ne se passe pas forcément grand chose, ce sont des moments de vie du quotidien bouleversés par l’arrivée du couple. Tout le monde se regarde, s’épie, se découvre, se juge… Les personnages sont touchants, ou énervants. Ils n’arrivent pas au bout de leurs envies.
J’ai beaucoup aimé l’interprétation du médecin…
J’ai pensé au film Drive my car .
Pensées au moment du salut pour les ukrainiens…
Sur le site d’ L’Odéon :
Oncle Vania commence dans un contexte de crise : Serebriakov, un universitaire renommé, marié à une jeune femme, Elena, a choisi de prendre sa retraite dans le domaine familial, loin de tout. L’arrivée du couple rompt l’équilibre de ceux qui travaillaient jusque-là au jour le jour, au milieu d’un monde paysan déshérité : Vania, le beau-frère du professeur, et Sonia, sa fille, qui gèrent l’exploitation agricole, ainsi que le docteur Astrov, médecin de campagne. Leur confrontation au narcissisme du professeur, à la beauté troublante d’Elena et à l’oisiveté décomplexée de ces nouveaux arrivants va devenir explosive…
Galin Stoev choisit de situer la pièce de Tchekhov dans un avenir proche, dystopique, où après l’effondrement du système, de plus en plus de gens quittent les villes pour se réinventer un “vivre ensemble” à la campagne. Sauf qu’ici, faire communauté apparaît vite impossible : à force d’avoir accumulé des frustrations émotionnelles, intellectuelles et sexuelles, les personnages sont rattrapés par leurs démons destructeurs. Alors, tous s’accrochent au moment présent et à l’espoir de la passion pour se sentir vivants, ne fût-ce qu’un instant… Derrière cette ferveur se cachent leurs vies ratées et une insoutenable soif de tendresse. Après avoir révélé dans La Double Inconstance de Marivaux une noirceur toute contemporaine, Galin Stoev met la chorégraphie émotionnelle d’Oncle Vania de plain-pied avec notre époque.
Tagué:Galin Stoev, Odéon, Oncle Vania, Tchekhov, theatre
Cette adaptation a l’air géniale…Drive my car…ce film !!💕💕💕
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Oh oui Drive my car 🙂
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[…] Oncle Vania à l’Odéon, le hasard de la programmation des […]
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