J’ai à nouveau acheté une carte d’abonnement au Centre Pompidou puisqu’ils ont annoncé que les travaux ne commenceront qu’en 2025… Je suis allée voir l’expo Germaine Richier que je ne connaissais pas du tout.
Elle a fait de la sculpture moderne au milieu du siècle dernier.
Elle a travaillé différents matériaux autour de l’humain et de la nature.
Je vous montre aussi cette oeuvre de 1956 en plomb et huile sur plomb, faite en collaboration avec Zao Wou-Ki : L’Echelle
Je suis également allée voir l’expo Norman Foster, qui aborde les thématiques du développement durable en architecture. J’aime bien les maquettes mais je n’ai pas été vraiment conquise par l’ensemble.
Il y a également à la bibliothèque, une petite expo sur Gainsbourg « Le mot exact », son univers est tellement riche…
Le thème de la semaine est : Art – Peinture, sculpture. Vos artistes plasticiens préférés ?
J’ai découvert Claude de Soria dans le film Tout s’est bien passé de François Ozon d’après le livre de Emmanuèle Berheim sur son père. On voit donc également sa mère qui n’est autre que l’artiste Claude de Soria jouée dans le film par Charlotte Rampling.
Claude de Soria était une sculptrice française née en 1925 et décédée en 2015. Elle a principalement travaillé le ciment, matériau peu utilisé en art.
Je n’ai pas eu l’occasion de voir ses oeuvres en vrai mais en cherchant des infos complémentaires pour cet article, je trouve que l’on peut visiter son atelier à Paris 🙂
Vous pouvez regarder son site. Je vous avais proposé une de ses « roues » dans le cadre de mon jeu du mercredi.
Je trouve cela très beau, j’ai hâte maintenant d’en découvrir davantage 😉
La Fondation Beyeler est une institution culturelle suisse. Elle abrite la collection d’œuvres d’art moderne et contemporain rassemblée par le galeriste Ernst Beyeler et sa femme Hildy. Elle est classée comme le musée d’art le plus visité de Suisse.
En ce moment on peut y voir une exposition du travail de Wayne Thiebaud, un peintre américain associé au Pop Art.
Il peint des gâteaux, des machines à sous, des paysages (avec de drôles de perspectives), des portraits, des pots de peinture…
Ses peintures peuvent faire penser à des publicités des années 50.
On peut voir également des oeuvres de Picasso dans le cadre de l’anniversaire de sa mort. 10 toiles tardives sur le peintre et son modèle.
La Fondation Beyeler présente une vaste installation : Palimpsest de l’artiste colombienne Doris Salcedo.
Palimpsest est consacré aux réfugié·e·s et aux migrant·e·s mort·e·s ces vingt dernières années lors de la dangereuse traversée de la Méditerranée en quête d’une vie meilleure en Europe.
Les noms s’écrivent avec de l’eau sur de la pierre. C’est à la fois impressionnant et poignant.
C’est en plus un superbe endroit, le parc autour, les bâtiments…
Nous avons passé 2 jours à Bâle et profité des beaux musées.
On commence par le Kunstmuseum, art contemporain au programme.
Une collection permanente impressionnante, nous n’avons fait que l’étage 20ème siècle.
On peut y voir tous les grands peintres de l’époque.
Un faible pour Mondrian et ce « Tableau 3 avec du orange » et Modigliani.
Une expo Bernard Buffet, artiste existentialiste et populaire
Expo de Charmion Von Wiegand
Le 12 août 1941 allait transformer durablement la vie de Charmion von Wiegand. Née en 1896 à Chicago, connue au début des années 1940 principalement comme journaliste et critique d’art, elle rend visite ce jour-là à Piet Mondrian, qui vit en exil à New York, dans son atelier. Elle est immédiatement fascinée par l’homme et son art, par le néoplasticisme à la base de son style, et se lie d’amitié avec lui. Cette rencontre lui donne des ailes et son activité de peintre, modeste jusque-là, devient intensive. Elle va s’y consacrer dans un studio qu’elle loue depuis 1925 mais qu’elle a toutes ces années surtout utilisé pour son travail de journaliste.
Expo de Shirley Jaffe
Née Shirley Sternstein en 1923, dans le New Jersey, c’est en Mrs Jaffe qu’elle part à Paris, en 1949. Son mariage avec le journaliste Irving Jaffe ne tient pas longtemps, mais elle reste en France. Elle trouve rapidement ses marques et fréquente d’autres peintres américains expatriés à Paris comme elle, Norman Bluhm, Sam Francis et Joan Mitchell, arrivés un peu après elle dans la capitale française. Son style s’inscrit alors dans le courant de l’expressionnisme abstrait ; c’est un art qui n’entend puiser qu’en lui-même et cultive principalement les aplats de couleur et les gestes sauvages. Une recette à succès, à l’époque, pour trouver sa place sur le marché de l’art. Shirley Jaffe abandonne cependant cette voie. En 1963, une bourse de la Fondation Ford la mène à Berlin-Ouest pour un an. Le fait de vivre dans une ville coupée par un mur, dans un monde divisé, l’assassinat de John Kennedy la même année, de nouvelles sources d’influence comme la musique de Karlheinz Stockhausen: tout cela transforme son style. L’abstraction d’un Vassily Kandinsky ou d’une Sophie Taeuber-Arp l’inspire également. Durant son séjour à Berlin, ses aplats de couleur deviennent plus monochromes et géométriques, ici et là ils dansent et tourbillonnent comme des pièces de Lego ou des morceaux de papier multicolores à travers les passages expressionnistes abstraits de ses toiles.
Nous y avons passé plus de 4 heures, c’est vraiment très riche, ravie de toutes ces découvertes.
« D’une génération l’autre, mutations de l’abstraction »
C’est une eau forte de Soulages de 1979, hommage à l’artiste de la Galerie et de ses amis Alain Lambilliotte, Jean-Michel Meurice et Pierrette Bloch, présents tous les 3 pour cette exposition. (Désolée pour les reflets dans la photo)
J’étais contente de revoir mon ami Alain et ses nouvelles créations, des marbres gravés. On retrouve les ondulations qui lui sont chères.
J’ai aimé le travail de Serge Fauchier, Pierre Tual, Noël Dolla et pour le sourire, la dernière photo de Amentia Siard-Brochard : Laiton brulé (j’ai la même dans mon jardin).
Une belle expo à voir jusqu’au 5 mars à Chatou, toutes les infos sur le site de la Galerie Bessières.
Juste à côté du Centre Pompidou, un lieu d’expo innovant qui propose des NFT.
Un NFT, pour Non-Fungible token en anglais et jeton non fongible ou non échangeable en français, permet de désigner une propriété numérique comme étant l’authentique, la seule et unique. L’information est encryptée sur la blockchain sous forme de jeton, le fameux NFT.
Exposées comme cela les oeuvres ne sont plus simplement virtuelles, elles prennent une réelle dimension, et on imagine toutes les possibilités créatives.
Par exemple de Mattia Cuttini : Produkt Hi-res-53 Animated 3D :
J’ai bien aimé également sans noter le nom des créateurs.
L’expo est prolongée, l’actualité de la factory sur le site :
La NFT Factory vous accueille au 137 rue Saint-Martin : expositions, ateliers d’initiation, événements…
Faire connaître les NFT au grand public, rassembler les acteurs et actrices du Web3, et construire l’écosystème qui permettra à la France de se hisser parmi les leaders mondiaux du domaine sont parmi les objectifs de cette initiative inédite portée par 128 co-fondateurs et co-fondatrices.
Cet été j’ai suggéré aux garçons, comme cadeau de Noël, de nous organiser un petit voyage et ils l’ont fait ❤
Je n’ai connu la destination que le 24 au soir car ils m’ont offert un guide de la ville.
Nous sommes donc partis à Reims tous les 5 pour 3 jours. Ce n’est pas vraiment loin de chez nous. L’appartement à 2 minutes de la cathédrale était super bien, nous avons joué au tarot tous les soirs. Ils ont tout organisé, fait les courses et cuisiné 🙂
A Reims il y a la Cathédrale, superbe et l’Histoire de France avec les rois…
J’ai aimé les expos St Laurent dans différents musées parisiens, l’expo Gaudi au Musée d’Orsay, Utopia Lille 3000, l’expo Pas sommeil à Rennes, Les Pionnières au Luxembourg, les découvertes à Dunkerque,
La construction incroyable du Cyclop à Milly la forêt.
Et revoir le Musée Soulages 🙂
Est ce que vous profitez de vos voyages pour visiter des musées ? Quels sont vos découvertes 2022 ?
La piscine du 8 mai, lieu atypique chargé d’histoires, se transforme pour Mur/murs en lieu de création artistique où les artistes sont invités à créer une œuvre mémorielle collaborative sur le thème de Microcosmes Aquatiques.
Les artistes ont investi l’entrée, la partie vestiaire, pédiluve et douche (malheureusement pas le bassin) de la piscine sur le thème de l’eau (pour faire simple)
C’est très aquatique, disparate, souriant et lumineux.
Une dizaine d’artistes Jerome Thomas, Rea One, Morgan Le Cam, Kekli, Julie Poncet, Licea, Moyoshi, Taline Zabounian, Leto William et Emilie Pigeard.
Un centre aquatique tout neuf vient d’être inauguré à côté, c’est chouette d’avoir donné une belle fin de vie à cette piscine.
Nous sommes allées avec mon amie Cécile, nous créer de bons souvenirs en visitant ce fabuleux musée improbable.
C’est à Dicy près de Charny dans l’Yonne, une maison musée et un jardin habité au milieu d’un charmant petit village. C’est le domaine de Alain Bourbonnais, architecte puis galeriste et artiste.
On peut voir ses oeuvres : les Turbulents, d’énormes personnages costumes et aussi une partie du décor des films qu’il imagina pour ses créatures.
Il collectionna toute sa vie de l’Art Brut, sa femme puis ses filles lui succèdent depuis sa disparition. Il a « sauvé » de nombreuses oeuvres car peu d’artistes sont connus.
Dans la maison toute biscornue, c’est très très riche. Des oeuvres de toutes sortes en grand nombre.
Quelques une qui m’ont interpellées de Maris Rose Lortet, Jacques Renaud-Dampel, André Labelle, Georges Wilson, Alain Gentil ou Thomas Boixo et tellement d’autres… Des artistes de toutes les nationalités, issus souvent de milieux modestes, autodidactes et qui ont porté leurs oeuvres toute leur vie.
On visite librement la maison, des médiateurs nous proposent d’animer certaines oeuvres ou répondent aux question que l’on peut se poser.
La visite des jardins est guidée, c’est très intéressant. Le lieu est magnifique, de beaux arbres autour d’un petit lac artificiel et de l’atelier de l’artiste.
Les artistes sont exposés par petits ilots, ici Jean Rosset et Jean Bertholle, c’est ludique, et sous le soleil vraiment agréable.
Et puis est installé le manège de Petit Pierre (Pierre Avezart), enfant handicapé, très isolé, il construira ce grand manège durant toute sa vie sa vie. Il a été démonté pour être sauvé et gardé sur le site, puis remonté selon les plans de l’original. Et il fonctionne à chaque visite.
C’est vraiment un endroit hors de normes mais aussi hors du temps. Tout ne me plait pas, mais par moment, une oeuvre illumine la visite, et l’on fait plein de découvertes. C’est un lieu original, le personnel accueillant est très sympathique.
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