Découverte du musée Cognacq-Jay dans le Marais à Paris. J’y suis allée pour découvrir, sachant que les oeuvres du XVIIIe, ce n’est pas ce que je préfère 😉
La partie collection permanente du musée se limite à quelques salles, l’expo permanente est en cours de montage donc la visite a été limitée.
On peut voir de nombreux portraits, les femmes ont souvent les joues roses 😉 Cependant certains visages sont assez contemporains. Il y a également du mobilier, des sculptures, des bibelots.
Visite agréable dans une belle demeure bourgeoise.
Je l’ai lu doucement pour profiter de chaque phrase, de chaque mot, pour suivre le rythme lent de l’auteur.
L’auteur vieillissant qui ne reconnait plus sa ville lumière, mais qui s’y promène pour essayer de rassembler ses souvenirs. Ce moment de vie dans sa jeunesse quand il fréquentait une danseuse, elle suivait les cours d’un professeur russe, elle avait un petit garçon qu’il gardait parfois. Et puis autour d’eux des personnes un peu inquiétante qu’il a l’impression de croiser.
Nous sommes touchés de découvrir cette jeune femme fragile et que la danse rend forte, une danseuse.
Je retrouve avec plaisir, le temps qui passe intemporel de Modiano, une balade dans Paris à la tombée de la nuit.
Le lien peut être pour moi entre ses livres est l’émotion qu’ils m’apportent à chaque page.
Dimanche dernier, nous avons eu la chance de visiter le Théâtre de la Ville, place du Châtelet à Paris.
Fermé depuis 7 ans pour travaux, il ouvre à nouveau ses portes à la fin du mois pour de multiples représentations de danse contemporaine, de théâtre ou de musique du monde.
Le hall a entièrement été repensé comme un grand lieu d’accueil, des performances pourront y être présentées. Fini le style année 70, on est dans les tons clairs, le bois, la légèreté. Reste bien visible et mise en valeur la structure des gradins.
La grande salle Sarah Bernhard (grande actrice du début du 20ème siècle) et la scène.
La scène fait 300 m², les sièges sont un plus larges que les anciens et surtout ils ne claquent plus quand on se lève 😉 Toute la machinerie de la scène est motorisée, on a pu monter au dessus de la scène c’est impressionnant.
Tout en haut une seconde salle La coupole, complétement modulable.
Sous la scène, la machinerie du plateau qui peut descendre (mais on n’a pas bien compris comment).
Il y a également un autre salle Les oeillets en bas.
J’attends maintenant le premier spectacle 🙂
C’était une chouette visite, merci au Théâtre de la Ville et à la Ville de Paris.
La thème de la semaine est : Vacances – Vous avez tout prévu pour cet été ou vous partirez à l’aventure ?
Pas grand chose de prévu, même si j’aime tout organiser, les vacances c’est toujours compliqué.
Pas d’enfant cet été, donc pas de « besoin », pas trop d’envie non plus du coup. Je ne suis pas spécialement fan des vacances, c’est bizarre mais je ne sais pas comment vous expliquer.
J’ai quand même prévu 2 jours à Avignon pour aller voir notre fils jouer au festival et puis le rdv de fin d’été incontournable Rock en Seine.
Sinon j’ai proposé à mon fils qui vit maintenant dans le 13 ème, d’aller garder son appart pendant ses vacances… Quelques jours à Paris, ça me donne le sourire 😉
Si quelqu’un m’organise tout, je suis prête à partir n’importe où …
Ce roman est la suite de Le Grand Monde, la trilogie de Pierre Lemaitre sur les Trente Glorieuses.
On retrouve la famille Pelletier, les parents au Liban, les grands enfants à Paris. François le journaliste des fais divers, Hélène qui travaille également au journal et Jean qui va ouvrir un grand commerce (avec sa femme toujours détestable).
Les années 50, la lente émancipation des femmes, le droit à l’avortement, le patriarcat sont quelques uns des thèmes abordés par l’auteur dans ce livre très riche.
L’auteur nous dévoile comme une page d’Histoire récente, la place des femmes dans la société, le développement des techniques, la demande de plus de confort, la place de la France dans le monde (et des provinces dans la France), la police scientifique, le renouveau du commerce.
Des personnages attachants, des péripéties et rebondissements multiples qui nous tiennent en haleine constamment, un livre que l’on ne lâche pas et maintenant on attend la suite…
Une belle saga avec du féminisme, du social et une pointe de polar, un auteur vraiment passionnant.
Après la chouette manif sous la pluie pour défendre les droits des femmes et dire encore Non à la réforme des retraites, je suis allée salle Pleyel… J’avais prévu la pluie et mis une tenue de rechange dans le coffre de ma voiture.
Morrissey, The Smiths, toute ma jeunesse. Ok il a vieilli, comme moi 😉 Il dit des trucs pas trop top en Angleterre mais comme je ne comprends pas tout je reste sur sa voix de chanteur qui me fait toujours autant vibrer.
J’ai un peu hésité avant de prendre ma place, et puis je me suis dit que j’allais regretter mais du coup j’étais bien au fond. Je ne l’avais pas vu depuis le Grand Rex en 2014 !
Je n’ai pas trop suivi ces dernières années ses aventures, il devait sortir un album et puis non, un nouveau s’annonce…
Pour vous dire qu’il y avait pas mal de morceaux que je ne connaissais pas.
Pas de première partie mais des (vieux) clips que j’ai eu un peu de mal à reconnaitre, et puis une seule chanson en rappel et donc une sortie un peu rapide mais après une bonne heure et demi de concert quand même…
Et donc cette voix magique, unique… Et c’est bien lui, c’est écrit sur son tee-shirt 😉
Il n’y a que des fans dans la salle, même au fond , l’ambiance est à l’écoute, on savoure gentiment. Le son est bon, l’acoustique de la salle Pleyel est top, on entend même bien les personnes qui l’interpellent depuis la fosse.
Je suis et reste sous le charme depuis… si longtemps.
Si vous voulez plus d’info, le déroulé complet du concert, les titres, les impressions, toutes les infos, des vidéos, lisez l’excellent article de Sun burns out : Morrissey lance sa tournée à Paris, ce sont de vrais fans journalistes.
Une semaine avec un peu de vacances mais je n’ai rien fait d’extraordinaire. Pas de spectacle 😦
Cinémas, visite chez ma mère, balade dans Paris, lecture et création.
Ma semaine en images :
Dimanche 26 # Jour 57 : Un joli film qui encourage à aller au bout de ses rêves…
Lundi 27 # Jour 58 : Pas convaincue par la biographie de Madame Tchaïkovski.
Mardi 28 # Jour 59 : La plante que j’ai récupéré au bureau semble se plaire 🙂
Mercredi 1er mars # Jour 60 : Après midi à Meaux et une touche de printemps dans mon jardin 😉
Jeudi 2 # Jour 61 : Balade dans Paris, déjeuner au Café de l’Industrie, visite du Geant des Beaux-Arts et thé au Café des Anges… Souvenirs du siècle dernier 😉 Merci les copines.
Vendredi 3 # Jour 62 : Un film que je n’avais pas réussi à voir, c’est fait et je vous encourage à y aller, c’est très fort. On se retrouve mercredi en manif pour défendre les droits des femmes…
Samedi 4 # Jour 63 : Un joli film japonais, un peu obscur mais tout en douceur malgré le sujet.
Trop contente de la réouverture des Cinémas du Palais, je rattrape mon manque de film.
Je pense que l’on habite toutes et tous près d’un joli lieu, d’une belle balade à faire… Et ça peut être une idée par chère…
Comme cadeau je propose une promenade sur les quais de Paris. On peut attendre le printemps et si d’ici là on a fait un peu d’économie, on pourra s’offrir un thé en terrasse pour finir la journée 😉
Vous les emmenez où vos amis qui viennent de loin ?
Une autre idée de cadeau par cher ?
La liste du calendrier de l’avent est à retrouver ici. Le principe : un thème chaque jour à partager en commentaire.
Pierre Lemaitre continue son épopée à travers le XXème siècle.
Cette fois nous somme après guerre dans les Trente glorieuses.
La famille Pelletier vit au Liban. Le père dirige une savonnerie, sa femme a élevé leurs quatre enfants : Jean, François, Etienne et Hélène.
Jean n’est pas très brillant, il part à Paris avec sa femme Geneviève. François est aussi à Paris et rêve de devenir journaliste. Etienne quant à lui part à Saïgon rechercher son amant. Hélène se désespère au Liban.
J’aime beaucoup les livres que Pierre Lemaitre, que ce soit ses polars ou ses romans depuis Au revoir là-haut, mais cette fois j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire de cette famille. Pourtant il se passe plein de choses, cette famille est assez incroyable mais je n’ai retrouvé le réel plaisir de la lecture disons que pour les 150 dernières pages. Et du coup c’est un peu court 😉
C’est une belle chronique sur la fin des années 40. Toutes les difficultés de ravitaillement, de travail, de logement sont évoquées, la place des femmes également. En parallèle, c’est un voyage documenté en Indochine.
Je ne vous raconte pas pour laisser le suspense, si vous avez aimé les livres précédents, laissez vous tenter, vous me direz ce que vous pensez du début…
Il me semble que l’idée de ce jeu vous a plu, alors je recommence avec un nouvel extrait.
Je prends dans ma bibliothèque, j’ai un grand choix 😉 La photo est aussi un indice.
« En ce temps-là, je n’avais pas d’argent pour acheter des livres. Je les empruntais à la bibliothèque de prêt de « Shakespeare and Company »; la bibliothèque-librairie de Sylvia Beach, 12, rue de l’Odéon, mettais en effet, dans cette rue froide, balayée par le vent, une note de chaleur et de gaieté, avec son grand poêle, en hiver, ses tables et ses étagères garnies de livres, se devanture réservée aux nouveautés et, aux murs, les photographies d’écrivains célèbres, morts ou vivants. Les photographies semblaient être toutes des instantanés, et même les auteurs défunts y semblaient encore pleins de vie. »
Connaissez vous ce livre ? Son auteur ? Vous me dîtes en commentaire.
Je vous souhaite un bon week-end. je suis à Arras, en excellente compagnie.
MHF le blog 
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