
La mouette de Anton Tchekhov mise en scène par Brigitte Jaques-Wajeman dans le cadre de notre abonnement au Théâtre de la Ville.
Après Oncle Vania à l’Odéon, le hasard de la programmation des abonnements…
Voir les deux à la suite, en fait c’est un peu la même histoire, la même structure.
Une famille russe plus ou moins riche, un jeune homme incompris par sa mère, des amours ratés, une grande fatigue générale…
Konstantin perd l’amour de son amie qui veut devenir comédienne et ne trouve pas non plus celui de sa mère comédienne.
Il y a du théâtre dans le théâtre, au centre de la pièce, avec autour des amours impossibles puisque jamais réciproques.
La pièce est totalement intemporelle. Le décor simple avec le lac et les nuages en fond est très bien.
J’aime bien de temps en temps voir de beaux textes comme cela.
Sur le site du théâtre :
On ne peut pas se passer du théâtre !
Jouer, mettre en scène Tchekhov est une expérience unique. Son théâtre vient toucher en nous quelque chose de très intime, d’extraordinairement subjectif. Il nous fait mesurer comme aucun autre dramaturge l’intensité, l’étrangeté, la fragilité de nos vies, de nos amours, de nos rêves. Dans La Mouette, tout part du théâtre. Acteurs ou spectateurs, les personnages en attendent quelque chose d’essentiel, pour eux-mêmes et pour le monde. L’amour, la vie et l’art sont inextricablement liés.
Tagué:Brigitte Jaques-Wajeman, Cie Pandora, La Mouette, Tchekhov, théatre des Abbesses, theatre de la ville
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