
12 ans que j’ai lu le livre de Florence Aubenas Le quai de Ouistreham, j’avais envie de voir l’adaptation au cinéma. Et puis Ouistreham, toute ma jeunesse 😉
Plus de 10 ans ont passé et malheureusement pas grand chose n’a changé pour ces travailleuses invisibles, je n’ose même pas imaginer que cela puisse être encore pire pour elles.
Si vous ne connaissez pas, la journaliste est allée incognito travailler pendant 6 mois dans les métiers de la propreté. Des contrats précaires de quelques heures, que l’on cumule pour essayer d’avoir un revenu décent.
Le film montre davantage les rapports entre les femmes que le travail, dans mon souvenir le livre approfondit plus toutes les difficultés de ces métiers non reconnus.
Les relations entre elles sont fortes et difficiles pour la journaliste alors que le mensonge lui pèse.
Pour avoir vu des interviews, je la crois sincère dans ses choix et ses actes, dans le film elle dit que même si elle a menti sur elle, l’amitié est vraie.
Et comme le dit Nadège, la chef d’équipe sur le ferry à la fin, ce qui est bien, c’est qu’avec le livre, les passagers du ferry ne pourront plus ignorer le travail de ces femmes (et quelques hommes d’ailleurs).
J’aurai aimé que ce soit un peu plus militant mais c’est quand même bien de mettre sur le devant de la scène ces femmes superbes, volontaires et dignes. Chrystèle donne tout pour ses enfants, son travail mais aussi sa nouvelle collègue-amie et sans vous dévoiler la fin, ce n’est pas simple.
C’est un beau film qui a le mérite d’exister et de mettre en lumière des femmes oubliées. Et je pense aussi à François Ruffin et son Debout les femmes… ce sont ces femmes, celles de Ouistreham ou du nord qui sont de vraies héroïnes.
A voir donc sans hésiter.
Synopsis :
Marianne Winckler, écrivaine reconnue, entreprend un livre sur le travail précaire. Elle s’installe près de Caen et, sans révéler son identité, rejoint une équipe de femmes de ménage. Confrontée à la fragilité économique et à l’invisibilité sociale, elle découvre aussi l’entraide et la solidarité qui unissent ces travailleuses de l’ombre.
Tagué:amitié, Emmanuel Carrère, ferry, juliette binoche, Les invisibles, Ouistreham, travail précaire
J’ai lu le livre 📖 aussi 👍
J’avais bien aimé cette vue de ces gens de l’ombre 😉
Bonne journée !
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On n’imagine pas forcément tout ce que font ces femmes…. Quand le cinéma peut les mettre en avant, c’est bien.
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UN film militant malgré tout à sa façon, tout comme « les invisibles »
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Oui c’est très bien que ce style de film existe.
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[…] 16 # Jour 16 : Un beau film sur des femmes […]
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Bonjour Marie-Hélène,
Je viens de terminer ‘Le quai de Ouistreham’.
Je voulais avoir lu le livre avant d’éventuellement aller voir le film.Je vais rarement au cinéma : une ou deux fois par an.
Merci pour cette suggestion.
Belle journée.
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