Après midi à l’Odéon pour la pièce Orlado de Virginia Woolf mise en scène par Katie Mitchell.
Le spectacle est en allemand surtitré.
La mise en scène est impressionnante.
Sur scène les scènes sont filmées et projetées sur l’écran au dessus. Il y a tout le spectacle une voix off (en haut à droite dans son petit espace) qui lit le texte. Les comédien-ne-s parlent peu.
C’est très très riche, les scènes se suivent rapidement, tout est toujours en mouvement, il y a de nombreux techniciens ambiance cinéma sur le plateau. On peut voir les changements de costumes, de plateau… Le rythme est effréné.
Comme je ne parle pas allemand, mon regard était davantage fixé sur l’écran pour pouvoir lire en même temps, j’ai l’impression d’avoir moins bien suivi ce qui se passait en bas.
Le texte de Virginia Woolf est très fort et encore complétement d’actualité, l’évolution des relations entre les sexes au cours des siècles, Orlando est androgyne et refuse le patriarcat pour ensuite devenir femme. Vaste sujet.
Ce n’est pas un spectacle simple pour le public mais la mise en scène est vraiment bluffante.
Ils jouent jusqu’à la fin du mois à l’Odéon.
Sur le site de l’Odéon :
“L’anatomie, c’est le destin”. La formule, qu’on trouve chez Freud, remonterait à Napoléon. Elle aurait sans doute fait sourire Orlando, car le cours de sa vie en offre une illustration plutôt singulière. De fait, Orlando est l’un des personnages les plus énigmatiques et surprenants (les plus séduisants, aussi) de la littérature romanesque. Virginia Woolf s’amuse à rapporter la vie de l’impossible Orlando, né sous le règne d’Elizabeth I dans une famille de la plus haute noblesse, et dont l’existence se prolonge jusqu’aux temps où son histoire est publiée, le 11 octobre 1928. À cette date, Orlando n’a vieilli que d’une vingtaine d’années en trois siècles et demi, atteignant l’âge de 36 ans. Mais surtout, par une belle journée de mai, le héros se réveille héroïne… Orlando, enfant de la plus libre fantaisie (fortement inspiré(e) par la romancière Vita Sackville-West, amante de Virginia Woolf), se joue ainsi de toutes les frontières. Son être échappe aux catégories sociales, aux lois ordinaires de la mortalité, aux contraintes “naturelles” des genres. Pareil(le) au devin Tirésias, Orlando, qui a fait l’expérience de l’existence sur ses deux versants masculin et féminin, reste sereinement soi-même de bout en bout. En 1993, sous la direction de Robert Wilson, Isabelle Huppert en avait incarné seule en scène toutes les facettes. Aujourd’hui, Katie Mitchell s’appuie sur la prestigieuse troupe de la Schaubühne pour escorter Orlando sur sa longue route, et prolonger de 1928 jusqu’à nos jours son inépuisable jeunesse.
Tagué:Katie Mitchell, Odéon, Orlando, virginia woolf
Je suis également allée voir le site du théâtre Waou ce spectacle a l’air incroyable !
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La mise en scène est folle… Une vraie danse finalement …
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Whoua quelle performance … a voir plusieurs fois peut être !?
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Oui ça serait bien mais bon … 😉
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