Ce n’est pas la forme…
J’ai commencé samedi soir un puzzle de 1500 pièces reçu en cadeau à Noël. C’est une vraie drogue pour moi le puzzle, je commence et je ne sais plus m’arrêter. Ça me vide vraiment la tête et en ce moment c’est fort appréciable.
JL m’aide , les enfants aussi un peu.
Je me couche tard du coup mais je me réveille tôt quand même.
Nous sommes le 21 avril, syndrôme d’un jour sans fin, de l’inconcevable politique… Vivement demain, mais demain sera comme aujourd’hui voire comme hier…
Depuis les dernières déclarations gouvernementales, je suis encore plus découragée, j’ai le sentiment que l’on ne ressortira plus de ce confinement. JL voit le 14 juillet disparaitre, pas facile de faire passer le concept d’une fête nationale décalée, et donc l’incertitude grandissante quant à l’avenir de sa société. Incertitude partagée avec nos amis techniciens intermittents artistes.
Mes grands enfants aussi sont inquiets, que va faire la fac concrètement, les cours ne reprendront pas mais quelles seront leurs notes ? Comment vont s’organiser les inscriptions pour l’an prochain ? Et pour cet été ? Comment trouver un boulot ? Y aura t il des colos ?
Le début du déconfinement ressemblera à quoi ? On pourra aller travailler sous certaines conditions, on pourra aller se promener avec un masque et respectant les gestes barrières ? On pourra faire des courses, certains magasins ré-ouvriront. Mais pas de resto, pas de ciné, pas de musée. Pourra t on aller voir la mer ? Pourra t on aller voir notre famille, recevoir nos ami.e.s ? Pourra t on être testé ? Et quelle sera la valeur du résultat du test ?
Des questions sans réponse, j’en ai un stock 😦
Pour ma mère qui n’a pas le virus, elle a été transférée dans le service cardiologie. Ils ont changé une partie de son traitement habituel mais à part ça selon elle ils ne font rien. Elle est quand même branchée à l’oxygène. Impossible de joindre l’hôpital, les numéros sonnent dans le vide et se coupent ou annoncent que la messagerie est pleine et proposent de rappeler plus tard. Et elle n’a toujours pas la télévision. Les journées sont bien longues. J’imagine que la plupart des médecins s’occupent du virus, j’espère quand même qu’ils vont trouver d’où vient sa grande détresse respiratoire. Je préfère la savoir sous surveillance à l’hôpital que seule chez elle mais je comprends que ce n’est pas facile pour elle.
Je tourne et tourne dans ma tête mais rien de positif ne vient… Désolée.
Aujourd’hui je vais travailler, l’idée de ma soirée puzzle me soulage un peu l’esprit !
Je vous souhaite une bonne journée quand même, j’espère que vos pensées sont plus légères que les miennes…
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