Après la chouette manif sous la pluie pour défendre les droits des femmes et dire encore Non à la réforme des retraites, je suis allée salle Pleyel… J’avais prévu la pluie et mis une tenue de rechange dans le coffre de ma voiture.
Morrissey, The Smiths, toute ma jeunesse. Ok il a vieilli, comme moi 😉 Il dit des trucs pas trop top en Angleterre mais comme je ne comprends pas tout je reste sur sa voix de chanteur qui me fait toujours autant vibrer.
J’ai un peu hésité avant de prendre ma place, et puis je me suis dit que j’allais regretter mais du coup j’étais bien au fond. Je ne l’avais pas vu depuis le Grand Rex en 2014 !
Je n’ai pas trop suivi ces dernières années ses aventures, il devait sortir un album et puis non, un nouveau s’annonce…
Pour vous dire qu’il y avait pas mal de morceaux que je ne connaissais pas.
Pas de première partie mais des (vieux) clips que j’ai eu un peu de mal à reconnaitre, et puis une seule chanson en rappel et donc une sortie un peu rapide mais après une bonne heure et demi de concert quand même…
Et donc cette voix magique, unique… Et c’est bien lui, c’est écrit sur son tee-shirt 😉
Il n’y a que des fans dans la salle, même au fond , l’ambiance est à l’écoute, on savoure gentiment. Le son est bon, l’acoustique de la salle Pleyel est top, on entend même bien les personnes qui l’interpellent depuis la fosse.
Je suis et reste sous le charme depuis… si longtemps.
Si vous voulez plus d’info, le déroulé complet du concert, les titres, les impressions, toutes les infos, des vidéos, lisez l’excellent article de Sun burns out : Morrissey lance sa tournée à Paris, ce sont de vrais fans journalistes.
Le film nous conte la relation entre un fils Izumi et sa mère Yuriko qui peu à peu perd la mémoire.
On passe dans les mêmes plans, du moment actuel à l’enfance de Izumi ou au rêve. Le film est lent et on découvre doucement la maladie.
Mais Yuriko avait abandonné Izumi enfant et cette période de leur vie les hante. Mais on ne sait pas bien quand et comment ils se sont retrouvés.
La musique du film est belle, Yuriko est pianiste.
C’est un drame mais traité avec délicatesse même si il me semble tout n’est pas expliqué (en fait je n’ai pas tout compris). Les images sont douces, un flou artistique entre rêve et réalité.
Un joli film avec de belles images de feux d’artifices 🙂
Et puis il faut toujours avoir une fleur chez soi…
J’ai pu voir en fin de semaine ce film que j’avais loupé à sa sortie. Il repassait dans le cadre des propositions autour du 8 mars. C’est donc le jour idéal pour publier cet article.
La film se passe ne 1974, Annie est ouvrière dans une usine, elle a une grande fille et un garçon d’une dizaine d’année. Elle est à nouveau enceinte mais ne veut pas le garder. Elle trouve les coordonnées du MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception) pas trop loin de chez elle. Des femmes et un médecin l’aident à avorter avec une méthode sécurisée.
Quand elle réalise le nombre de femmes en détresse, elle décide d’aller les aider, pour elle aussi aider et soutenir ces femmes. Elle s’engage vraiment. Son mari la soutient au départ, puis cela devient plus compliqué.
Les femmes qui viennent avorter sont toutes différentes, des jeunes filles mais aussi des femmes ayant déjà plusieurs enfants et qui sont épuisées, des femmes pourtant catholiques, des femmes pauvres ou riches. La même souffrance les habite.
Le film est très bien fait, il explique de nombreuses choses sur les femmes, le manque de connaissance de notre corps, sur le patriarcat, la soumission, les droits des femmes à disposer de leur corps.
Laure Calamy tient parfaitement le rôle d’Annie et toutes les femmes de ce film sont magnifiques. Les scènes d’avortement, les chants pour accompagner, la tendresse … On a les larmes qui montent.
Et dire que dans un pays comme les Etats Unis, ils en reviennent là 😦
Il faut toujours se battre pour faire respecter les droits des femmes, rien n’est malheureusement acquis.
Cette après midi à 14 heures retrouvons nous place de la République à Paris (et il y a aussi des rassemblements dans toute la France) pour défendre les droits des femmes, et s’opposer à la réforme des retraites qui va augmenter le précarité de nombreuses femmes.
Un auteur que j’aime bien, même si je n’ai pas forcément accroché à tout ce que j’ai lu de lui.
Et cette fois j’ai eu du mal surtout au début, au moins les 70 premières pages j’étais perdue entre les lieux, les personnages et le contexte… Mais il ne faut pas abandonner car en retombant sur mes pieds, le reste du roman est captivant.
C’est un roman de science fiction anticipation, un monde qui ne fait pas rêver. La Grèce a fait faillite et a été racheté par GoldTex une multinationale, les très riches vivent bien, la classe moyenne est également protégée et tous les autres vivent dans la zone 3 dans la désolation.
Zem Sparak est flic en zone 3, il trouve un cadavre qui vient de zone 2… Son enquête va le lier avec une policière de zone 2 Salia.
Zem sous l’effet d’une drogue se souvient de son pays : la Grèce. Cette enquête va le plonger dans son passé mais il veut aussi se battre pour la justice. Évidement rien n’est simple et même si le monde a changé, la corruption subsiste.
Le futur du monde imaginé par Laurent Gaudé fait peur, tous les travers actuels semblent exacerbés, c’est alarmant. Heureusement il reste quelques personnes comme Zem…
L’écriture de Laurent Gaudé est agréable, les mots sont choisis, c’est très introspectif.
J’ai lu ce livre en même temps que Manika, vous pouvez lire son article Manika 27.
J’étais invitée hier par Angel’s Factory pour cette jolie pièce de Pier-Olivier Marais avec Solène Gentric et Gérard Lopez mise en scène de Jérôme Sanchez et Jonathan Mooney-Kastrup au théâtre de Nesle à Paris.
Une femme, Denise, un homme, Jean attendent l’embarquement à l’aéroport mais le vol est plusieurs fois retardé.
Denise est énervée par le retard, elle parle fort au téléphone pour gérer son voyage professionnel à Pompéi. Jean gentiment lui propose de discuter pour passer le temps et détendre l’atmosphère.
Alors que tout semble les séparer, ils finissent pas se confier l’un à l’autre en réfléchissant sur eux-même.
Le texte est fort, bien porté par les comédien.ne.s, il aborde de nombreux sujets, je ne vous en dévoile pas plus pour que vous puissiez les découvrir par vous même.
C’est le tout début des représentations, ils jouent jusqu’à fin avril les vendredi et dimanche.
Le thème de la semaine est : Réforme des retraites – Vous êtes concerné.e.s, vous êtes mobilisé.e.s, vous soutenez l’action, vous vous en moquez ou vous pensez que l’on doit travailler plus longtemps ?
Comme vous le savez certainement je suis militante syndicale et donc depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites je manifeste. J’y serai donc demain et le 8 mars également pour défendre les droits des femmes pour leur retraite mais aussi les salaires.
Le gouvernement ne nous écoute pas, nous ne sommes pas seulement dans l’opposition, nous avons des propositions, je vous propose un extrait d’un de nos derniers tracts :
L’égalité salariale, la solution
D’après l’INSEE, les femmes gagnent en moyenne 28 % de moins que les hommes. Une étude de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV) démontre qu’à terme, l’égalité salariale permettrait d’augmenter de 20 % les pensions des femmes tout en dégageant près de 6 milliards de ressources supplémentaires. Il s’agit d’un chiffre a minima, ne prenant en compte que la retraite de base des salariés du privé. En incluant les fonctionnaires, les régimes spéciaux et les retraites complémentaires Agirc-Arrco, l’égalité salariale permettrait de financer l’ensemble du déficit invoqué par le gouvernement pour justifier sa réforme. …/…
Avec cette réforme nous avons toutes et tous, tout à perdre… 2 ans de travail en plus, ce n’est pas rien, pour ne pas avoir une retraite plus importante.
Plus nombreux.ses nous serons dans la rue, nous serons en grève, plus nous pourrons nous faire entendre et sauver notre système de retraite par répartition. (Hier au Sénat, ils ont parlé de capitalisation !)
Je n’ai pas l’habitude d’écrire ce style d’article ici mais là je crois que c’est tellement important…
Une semaine avec un peu de vacances mais je n’ai rien fait d’extraordinaire. Pas de spectacle 😦
Cinémas, visite chez ma mère, balade dans Paris, lecture et création.
Ma semaine en images :
Dimanche 26 # Jour 57 : Un joli film qui encourage à aller au bout de ses rêves…
Lundi 27 # Jour 58 : Pas convaincue par la biographie de Madame Tchaïkovski.
Mardi 28 # Jour 59 : La plante que j’ai récupéré au bureau semble se plaire 🙂
Mercredi 1er mars # Jour 60 : Après midi à Meaux et une touche de printemps dans mon jardin 😉
Jeudi 2 # Jour 61 : Balade dans Paris, déjeuner au Café de l’Industrie, visite du Geant des Beaux-Arts et thé au Café des Anges… Souvenirs du siècle dernier 😉 Merci les copines.
Vendredi 3 # Jour 62 : Un film que je n’avais pas réussi à voir, c’est fait et je vous encourage à y aller, c’est très fort. On se retrouve mercredi en manif pour défendre les droits des femmes…
Samedi 4 # Jour 63 : Un joli film japonais, un peu obscur mais tout en douceur malgré le sujet.
Trop contente de la réouverture des Cinémas du Palais, je rattrape mon manque de film.
Je suis dans une phase russe du 19ème siècle, après Tchekhov, Tchaïkovski…
Le réalisateur Kirill Serebrennikov n’est pas un ami du pouvoir russe, il a été emprisonné plusieurs fois pour ses prises de position; il vit à Berlin depuis le début de la guerre.
La femme de Tchaïkovski est un film d’époque en costumes, assez sombre.
Tchaïkovski est secrètement homosexuel, il accepte le mariage avec Antonina pour faire taire les rumeurs mais au bout de quelques jours, il ne la supporte plus. Elle s’obstine à refuser le divorce et sombre dans la pauvreté et la démence.
Le film est bien long pour si peu, même si Antonina rêve des retrouvailles et un amour impossible.
La musique du film est belle 😉
Je suis peut être passé à côté de quelque chose mais malheureusement pas convaincue par ce film.
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