Je suis un peu ennuyée car je ne peux pas vous dire que j’ai aimé ce livre, j’ai eu beaucoup de mal à le lire.
Je l’ai choisi car j’aime son auteure et le sujet me semblait passionnant. L’histoire d’une femme artiste qui cherche la reconnaissance.
C’est la façon dont le livre est « monté » qui m’a déconcertée. Un professeur fait des recherches sur Harriet Burden (Harry) et nous livre le fruit de son travail. On peut donc lire des témoignages de ses proches (dont ses 2 enfants), des interviews de personnes l’ayant connue et ses journaux intimes. Ce travail est effectué après son décès. A nous avec tout cela de remonter le puzzle de sa vie et de ses ambitions.
Et cette femme artiste et intellectuelle féministe n’a rien fait simplement. Après une vie dans l’ombre de son mari, elle décide pour faire connaître son œuvre, d’exposer mais en demandant à des hommes de prendre sa place (un masque) car les hommes-artistes sont mieux reconnus dans le milieu artistique. Je trouve l’expérience bancale car on ne sait pas quel aurait été l’accueil du public si les expos avaient été présentées sous son nom.
Elle a souffert toute sa vie de n’être que la femme de, et de ne pas être reconnue pour son propre travail, le roman fait sa psychanalyse posthume.
Il y a de nombreuses références au monde artistique, aux concepts de l’art contemporain, à la philosophie, un peu trop compliquées pour moi également… 😦
J’ai l’impression d’être un peu passée à côté, de ne pas avoir vraiment fait connaissance avec Harry, de ne pas être entrée dans son monde qui pourtant me fascine… Mais j’en parle beaucoup autour de moi, ce livre ne me laisse pas indifférente, ce qui est positif quand même 😉
J’ai reçu ce livre en participant aux matchs de la rentrée de Price Minister Rakuten et je les en remercie.
Je participe également comme chaque semaine avec cette lecture au défi de Virginie B que vous pouvez retrouver cette semaine ici.
Le mot de l’éditeur : Après sa disparition, une artiste plasticienne, Harriet Burden (dite “Harry”), méconnue de son vivant, fait l’objet d’une “enquête” menée par un professeur d’esthétique auprès de tous ceux qui, de près ou de loin, l’ont côtoyée de son vivant. Cet envoûtant thriller intellectuel qui a pour théâtre les milieux de l’art redistribue avec brio les thèmes chers à Siri Hustvedt dans son œuvre de fiction comme dans ses essais, et constitue une inoubliable plongée dans les arcanes de la création comme de l’âme humaine, explorées ici par une romancière sans conteste au sommet de son art.
Tagué:art contemporain, artiste, femme, Harriet Burden, monde flamboyant, Price Minister, siri hustvedt
Oh dommage. La forme justement avait l’air intéressante (témoignages, etc…). Je n’ai lu qu’un livre d’elle « tout ce que j’aimais ».
Peut-être que je le tenterai quand il sera en poche…
Mais j’ai peur de me perdre, comme toi!
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Tu me diras si tu tentes 😉 Pour le moment sur le site Price Minister personne n’en parle 😉
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oh là si tu t’es perdu, je ne me lance pas… bisous
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Je vais hésiter à le conseiller 😉
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Jadis 😉 je fus attirée par elle pour de mauvaises raisons. Etant la femme de Paul Auster, j’ai pensé que je l’aimerai. Alors j’ai tenté de lire « Tout ce que j’aimais ». Mais je ne suis pas allée jusqu’au bout. Elle et moi, nous nous sommes pas rencontrées.
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J’avais bcp aimé Tout ce que j’aimais…. Ce n’est pas facile d’être femme de… Le livre part de là 😉
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Je pense qu’actuellement en tenant compte de mon état d’esprit je ne me lancerai pas dans la lecture de ce livre
Bon dimanche
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Merci
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J’aime beaucoup cet auteur, j’ai de nombreuses fois offert ses livres.
Ta critique ne m’arrêtera pas, j’attends juste qu’il se libère à la bibliothèque..
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Tu me diras alors, j’espère qu’il te plaira…
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Oh, un livre de Siri Hustvedt! Tout ce que j’aime 😉
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Tu me diras quand tu l’auras lu 🙂
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