C’est suite à mon stage de fin novembre sur l’égalité professionnelle que j’ai acheté ce livre conseillé par la responsable de la formation.

J’ai beaucoup aimé, et c’est troublant de se dire que ce texte date de 1929.
L’auteur doit participer à une conférence et parler des femmes écrivains. Et ce n’est pas si simple, principalement car les femmes écrivains sont si peu nombreuses.
Le livre est un manifeste féministe, elle cherche à comprendre pourquoi les femmes ont si peu écrit, quelles sont les barrières qui les en empêchent.
Certains thèmes sont malheureusement encore d’actualité et la suprématie des hommes encore bien trop présente.
» Je sais, vous m’avez demandé de parler des femmes et du roman. Quel rapport, allez-vous me dire, existe-t-il entre ce sujet et une « chambre à soi » ?, interroge Virginia Woolf en ouverture d’une conférence sur le féminisme qu’elle dispensa aux étudiantes de l’université de Cambridge.
Avec une irritation voilée d’ironie, Virginia Woolf rappelle dans ce délicieux pamphlet comment, jusqu’à une époque toute récente, les femmes ont été savamment placées sous la dépendance spirituelle et économique des hommes et, par voie de conséquence, réduites au silence. Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur génie de quoi vivre, du temps et une chambre à soi. «
Je vous conseille ce petit livre vivement.
Tagué:10/18, chambre à soi, féminisme, livre, virginia woolf
Merci pour ce conseil!!!
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Je ne suis pas féministe pour un sou mais j’aime beaucoup Virginia Woolf qui, bien avant l’heure de la révolte et sans craindre la critique à mis en lumière le fait qu’une femme n’avait qu’un coin de la table de cuisine pour gribouiller quelques lignes quand son emploi du temps domestique le lui permettait alors qu’elle partageait la chambre de son mari, qu’elle partageait la table de son mari mais n’avait accès ni au bureau de son mari, ni à la bibliothèque de l’homme.
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C’est amusant, je comptais en parler sur mon blog, après avoir recommendé le livre à un ami. Puis je me permettre de demander pourquoi commencer une phrase par « je ne suis pas féministe mais… »? 🙂 Il n’y a aucune honte à être féministe
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Je ne me sents pas féministe, et pourtant je vis comme telle, comme si c’était naturel, c’est sans doute ce qui rend ma vie si compliquée.
Je pense que la société est en train de changer, il faut que les mères inculquent à leurs garçons l’égalité entre les filles et eux, et qu’elles n’acceptent plus les vieux shémas qui circulent encore dans les familles.
Je pense vraiment que le changement sera par l’éducation.
En fait toutes les différences me dérangent, toutes les formes d’irrespects, et toutes les intolérences.
Mais puisqu’il a l’air bien je vais peut-etre me laisser tenter par ce petit bouquin
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J’ai du mal avec Virginia Woolf depuis que j’ai étudié To the Lighthouse (La Promenade au Phare) en licence. (Bon, la soirée étudiante du jeudi soir n’arrangeait rien à l’intérêt pour le cours de littérature du vendredi matin!).
Si les féministes vous parlent, vous avez la première féministe anglaise, Mary Wollstonecraft et son Défense des Droits de la Femme, déjà au 18ème siècle…
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Ca devrait te parler…
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C’est tout le livre… On n’est pas toute féministe dans l’âme ? 😉
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Je suis féministe et fière de le revendiquer 😉
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Il y encore du chemin à parcourir mais on y arrivera un jour… Je l’espère…
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Je n’ai rien lu d’autre de Virginia Woolf, je note le nom de Mary… Merci
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« Le livre est un manifeste féministe » d’où l’intérêt à assister au spectacle de O.d.B pour rétablir l’équilibre.
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Excellent commentaire 🙂
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