Ce soir, ballets de Gallotta aux théâtre des Abbesses.
Une création dansée par le chorégraphe en personne et qui est assez particulière, il danse et conte la genèse du ballet qui va suivre. C'est assez déconcertant mais bien utile à la compréhension du second ballet.
Et donc ensuite une reprise revisitée d'un ballet de ses débuts dansé à trois. Le ballet est fluide, joliment dansé. La danseuse est très gracieuse et les 2 danseurs également.
Et puis pour une création d'il y a bientôt 30 ans, elle n'a pas pris une ride !
Une belle soirée.
Un cri, une urgence ! Le chorégraphe Jean-Claude Gallotta n’a jamais été du genre à cacher ses sentiments, ses émotions. Lorsqu’il faut y aller, dire tout haut ce qu’on murmure, foncer dans le tas, Gallotta est là. En première ligne, il s’offre un solo intitulé Faut qu’je danse! et c’est comme ça. Que dire de plus, sinon souligner la beauté du geste, la force de l’élan que rien ni personne ne peut arrêter. Ce nouveau solo, vingt-huit ans après Hommage à Yves P. (1983), introduit la reprise par trois jeunes interprètes d’une de ses pièces-phares, Daphnis é Chloé, dansée en 1982 par Mathilde Altaraz, Pascal Gravat et Gallotta lui-même. Pour revivre sans nostalgie les circonstances de cette création autour de la fable de Chloé, épouse du jeune berger Daphnis, enlevée par des pirates, Gallotta rassemble ses souvenirs de l’époque, les critiques aussi dont celle de l’écrivain Hervé Guibert qui intitula son papier Racheter la mort des gestes. C’est ce que compte faire en premier Gallotta, et peu importe le prix à payer.
Jeanne Liger
Tagué:abbesses, danse, gallotta, theatre ville
Ah purée, Gallota, celui qui a fait un super spectacle sur Gainsbourg avec les chansons de Bashung, excellent!
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Tu parles de ce spectacle là : http://mhf.ublog.com/mhf/2009/11/lhomme-%C3%A0-la-t%C3%AAte-de-chou-au-th%C3%A9%C3%A2tre-du-rond-point.html
😉
Merci de tes visites….
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