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Sweet Mambo – Pina Bausch – Théâtre de la Ville

Sweet Mambo créée en 2008 est la dernière création donnée au théâtre de la Ville avant le décès de Pina Bausch. Le ballet est ici repris sous la direction de Boris Charmatz et du Tanztheater Wuppertal Piina Bausch.

J’admire la grande chorégraphe qu’est Pina Bausch mais je ne ressors pas complétement enthousiaste après avoir vu ses ballets. J’ai souvent du mal à comprendre où elle veut en venir et l’ensemble ne me transporte pas forcément.

Cela dit, il y a des moments de danse magnifique, les danseurs et danseuses sont parfaits, la musique est super riche, les robes sont magnifiques, le grand rideau blanc et ses envolées sous le vent superbes aussi, les projections très belles.

Un grand bravo à Naomi Brito qui m’a touchée, j’ai beaucoup aimé ses solos, bravo aussi à Nazareth pour la force qu’elle partage.

Je vous laisse lire le descriptif en dessous, je ne vois pas quoi vous expliquer, il y a même des moments ou l’attitude des hommes m’a mise mal à l’aise, c’est peut être cela qui est dénoncé mais je ne sais pas.

Je vous encourage à aller voir les films sur le travail de Pina Bausch car avec des explications c’est tout de suite magique. Et je regrette que dans les spectacles, les danseurs et danseuses ne dansent pas davantage.

Un ami blagueur a demandé à Chat GPT ce qu’il pensait de Sweet Mambo, comme c’est un ballet « ancien » il peut en parler. Le version courte dit ceci :

« Sweet Mambo » de Pina Bausch est une œuvre emblématique qui mêle danse contemporaine, théâtre et musique pour explorer les relations humaines avec passion et sensualité. Son approche unique de la chorégraphie, combinant technique de danse et interactions humaines authentiques, crée une expérience immersive pour le public. Cependant, son esthétique radicale peut dérouter certains spectateurs, mais au final, « Sweet Mambo » est une expérience artistique puissante et provocante qui invite à repenser la danse et la performance.

Je suis assez d’accord mais ce ne sont pas mes mots 😉

Assembly Hall de Crystal Pite et Jonathon Young au Théâtre de la Ville

Danse et théâtre, ou théâtre dansé, Crystal Pite et Jonathon Young propose avec les artistes de la compagnie Kidd Pivot un spectacle original.

Le texte est enregistré, les comédiens se calent dessus, ils interprètent le texte par le geste et la danse.

On est dans une salle municipale et une association se réunit, les participants s’expriment et doivent voter mais tout cela est entrecoupé par leurs souvenirs. Je dois vous dire que cela m’a un peu perdue. J’ai trop essayé de comprendre et du coup pas pu apprécier les périodes vraiment dansées. Je suis passée à côté.

Les ami.e.s qui étaient avec moi ont beaucoup aimé, donc ne vous fiez pas à moi 😉

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Bérénice de Romeo Castellucci au Théâtre de la Ville

Pas facile d’écrire sur ce spectacle qui ne laisse pas indifférent, on peut lire pas mal de choses dans la presse en ce moment.

C’est Bérénice avec Isabelle Huppert, seule et elle ne dit que le texte de Bérénice… Difficile à suivre, surtout que par moment elle chuchote à l’abri derrière le rideau, à d’autres, sa voix est amplifiée ou modifiée par le micro et puis à la fin elle ne trouve plus ses mots (volontairement).

Elle parle avec un radiateur, elle sort un immense linge d’une machine à laver, elle se retient à une barre qui vient du plafond… Elle a dans la seconde partie une robe magnifique.

Sur scène apparaissent quand même Titus et Antiochus, 2 jeunes comédiens qui font une danse que je n’ai pas comprise. Puis les sénateurs romains, qui se déshabillent, pourquoi ? Et à la fin en fond un immense bouquet de fleurs qui fanent, pourquoi également ?

Des spectateurs choisissent de partir, un alors qu’elle nous demande de ne pas la regarder, dit que l’on a compris, la salle rit mais ensuite, une grande partie de ceux qui restent, applaudissent énergiquement.

Je suis partagée, je ne me suis pas vraiment ennuyée, mais j’aurai aimé voir Bérénice. L’avantage, comme il manque beaucoup de texte c’est que cela ne dure qu’une heure trente ! Je suis contente de l’avoir vu, les articles de presse me font sourire. Déçue aussi car quand j’ai acheté les places en juin de l’année dernière, le spectacle n’était pas présenté ainsi.

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365defiphoto – Saison 11 – Semaine #12

Une nouvelle semaine active au travail, avec des soirées variées plus ou moins réussies 😉

Ma semaine en images :

Dimanche 17 # Jour 77 : Belle adaptation du texte de Zola au TPG

Lundi 18 # Jour 78 : Les seules tulipes qui ont bien voulu fleurir dans mon jardin !

Mardi 19 # Jour 79 : Gravure à @latelierdumardi J’aime vraiment beaucoup la gravure… Je ferai un article la semaine prochaine.

Mercredi 20 # Jour 80 : Mon petit arbre qui ne grandit pas mais qui fleurit 😉

Jeudi 21 # Jour 81 : Soirée théâtre avec Isabelle Huppert… Bérénice, la pièce dont tout le monde parle 😉

Vendredi 22 # Jour 82 : Journée de réunion alors souvenirs de l’atelier de Mr Prof, base de gravure… ❤

Samedi 23 # Jour 83 : Présentation de saison de l’Opéra de Paris, ça donne envie 😉 Et j’ai découvert le magasin Boesner, waouuu 😉

C’est le printemps du cinéma, bon c’est le même prix pour moi mais je vais y aller quand même 😉

Bon dimanche à vous.

Le songe d’une nuit d’été – Théâtre de la Ville

Superbe création d’Emmanuel Demarcy-Mota de la pièce de Shakespeare traduite par François Regnault. Les décors et les lumières sont magnifiques, créant un monde comme dans un rêve.

Le songe d’une nuit d’été est une comédie de Shakespeare, une nuit dans une forêt magique où les sentiments deviennent confus.

Difficile à résumer, la reine Thésée d’Athènes veut épouser Hippolyte. Mais Egée veut que sa fille Hermia épouse Démétrius alors qu’elle aime Lysandre. Par contre Héléna aime Démétrius qui lui aime Hermia…

Lysandre et Hermia décide de fuir mais dans la forêt il y a les fées qui jouent avec les sentiments… Il y a également une troupe de théâtre qui répète une pièce en total décalage pour la fête du mariage…

C’est complexe, c’est comme dans un rêve, on est emporté mais on s’y retrouve facilement même si parfois on peut se demander si nous aussi on n’a pas un peu rêvé 😉 Réel ou non, tout n’est il pas théâtre ?

Les deux comédiennes Elodie Bouchez et Sabrina Ouazani sont vraiment très bien, le reste de la troupe aussi.

Je crois que c’est annoncé comme complet mais parfois il reste quand même des places, et sinon ils partiront certainement en tournée…

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Mythologies de Angelin Preljocaj au Châtelet

Ballet vendredi soir au Châtelet dans le cadre de notre abonnement au Théâtre de la Ville.

Avec Angelin Preljocaj, nous sommes confiants, nous allons passer un bon moment.

Le ballet dans son ensemble et surtout pour moi quand tous les danseur/ses sont sur scène est superbe. Les danseur/ses sont brillants, les costumes simples se fondent dans le récit.

La musique de Thomas Bangalter (un demi Daft Punk) est très classique et du coup surprenante.

Alors j’ai beaucoup aimé certains passages mais je me suis aussi un peu ennuyée, pas vraiment prise par cette mythologie que je connais mal et que j’ai eu du mal à identifier. Je crois que c’est un peu trop classique et du coup sans surprise.

Mais je me trouve trop exigeante car il y a des moments magnifiques et les danseur/ses sont vraiment d’un excellent niveau.

Pas trop aimé la lumière qui nous cache les visages des danseur/ses même si pareil pour l’ensemble du ballet, c’est très beau.

Pour conclure, je suis partagée.

L’avez vous vu ? Qu’en pensez vous ?

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Childs – Carvalho – Lasseindra – Doherty au Châtelet

Dans le cadre de notre abonnement au Théâtre de la Ville, on retrouve les danseurs du Ballet de Marseille au Châtelet.

Une soirée étonnante dans ce superbe théâtre du Châtelet.

On commence vaec Tempo Vicino de Lucinda Childs, les premiers instants en contre jour sont saisissants. 4 danseuses, 4 danseurs, une danse très précise, presque classique. Je suis surprise.

Avec Tania Carvallho et son One of four periods in time, on entre dans le vif du sujet, une danse énergique, très visuelle, de vrais tableaux de groupe.

Ensuite Mood de Lasseindra Ninja nous transporte ailleurs, le monde de la nuit, la musique envoutante et la culture du voguing. Homme, femme, tous semblables, en costumes roses provocateurs. Une performance totalement déjantée et incroyable que nous avons tous appréciée.

Pour finir, Oona Doherty propose Lazarus, 20 danseur.ses sur scène, un effet de groupe intense sur une musique religieuse revisitée.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, je ne comprends pas toujours bien le travail de (La)Horde mais cette fois c’était incroyable. Et puis les danseuses et danseurs, tous « désexués », sont tellement brillants et beaux….

Ravie d’avoir retrouvé le spectacle vivant.

Je suis vaccinée, je l’ai fait dès que possible pour me protéger, protéger ma mère qui est aussi vaccinée et contribuer à ce que l’on puisse, tous ensemble, retrouver une vie normale. S’il faut passer par l’obligation et bien je suis pour. Aucune envie d’être reconfinée alors que le vaccin peut nous permettre d’enrayer cette épidémie.

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