Dans le cadre de notre abonnement au Théâtre de la Ville, on retrouve les danseurs du Ballet de Marseille au Châtelet.

Une soirée étonnante dans ce superbe théâtre du Châtelet.
On commence vaec Tempo Vicino de Lucinda Childs, les premiers instants en contre jour sont saisissants. 4 danseuses, 4 danseurs, une danse très précise, presque classique. Je suis surprise.
Avec Tania Carvallho et son One of four periods in time, on entre dans le vif du sujet, une danse énergique, très visuelle, de vrais tableaux de groupe.
Ensuite Mood de Lasseindra Ninja nous transporte ailleurs, le monde de la nuit, la musique envoutante et la culture du voguing. Homme, femme, tous semblables, en costumes roses provocateurs. Une performance totalement déjantée et incroyable que nous avons tous appréciée.
Pour finir, Oona Doherty propose Lazarus, 20 danseur.ses sur scène, un effet de groupe intense sur une musique religieuse revisitée.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, je ne comprends pas toujours bien le travail de (La)Horde mais cette fois c’était incroyable. Et puis les danseuses et danseurs, tous « désexués », sont tellement brillants et beaux….
Ravie d’avoir retrouvé le spectacle vivant.
Je suis vaccinée, je l’ai fait dès que possible pour me protéger, protéger ma mère qui est aussi vaccinée et contribuer à ce que l’on puisse, tous ensemble, retrouver une vie normale. S’il faut passer par l’obligation et bien je suis pour. Aucune envie d’être reconfinée alors que le vaccin peut nous permettre d’enrayer cette épidémie.
Sur le site du théâtre :
Quatre chorégraphes vedettes pour un cocktail de styles très relevé, insolite et inclusif.
Le Ballet national de Marseille change d’époque et de style! Prête pour de nouvelles aventures, la compagnie s’inscrit pleinement dans la démarche de (LA)HORDE – Marine Brutti, Jonathan Debrouwer, Arthur Harel –, trois jeunes surdoués qui ont fait évoluer notre regard sur la danse avec leurs créations insolites. Pour leur premier programme à structure « classique », ils misent sur un face à face entre deux conceptions de la danse. D’une part, la rigueur et la clarté d’une Lucinda Childs qui a, comme la Portugaise Tânia Carvalho, l’habitude de travailler avec de grands ensembles. Les deux partagent un sens aigu de la forme, de l’espace et des rythmes. D’autre part, la déferlante énergétique d’Oona Doherty, la shooting star irlandaise si liée à la réalité urbaine de Belfast. Et puis, la surprise des chefs: Lasseindra Ninja, l’icône queer de la danse Voguing, qui fera étinceler ce groupe de danseur.se.s comme on ne l’a jamais vu !
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