Une journée à la mer avec en prime quelques gravures de Soulages dans ce très beau centre culturel Les Franciscaines de Deauville que l’on a découvert l’année dernière.
J’aime beaucoup le travail de Pierre Soulages, on peur voir ici des gravures avec la technique de l’eau-forte. Pas facile de prendre des photos, pas trop de recul et des sous verres qui reflètent les lumières.
Les gravures sont superbes, les nuances de couleurs, l’épaisseur du papier, la force du blanc quand l’acide a troué la plaque…
Il y a également en ce moment une exposition André Hambourg, Le Grand Bestiaire.
Un peintre du XXème siècle qui a peint surtout des animaux et des paysages. C’est assez intemporel.
Une 3ème expo : Faites vos jeux qui montre les jeux de casino dans l’art à travers les siècles. Intéressant. Pas mal d’extraits de film dont de nombreux James Bond.
Ces 2 oeuvres de Tony Cragg et Evariste Richer sont en dés.
Sinon, nous avons arpentés les planches de Deauville, eu un peu de mal à trouver un resto, c’était noir de monde, avons visité la gare 😉
Et puis nous sommes allés sur la plage de Villiers mais il y avait autant de monde…
Soirée au Palais de Tokyo, qui ferme tous les soirs à 22 heures (et même minuit le jeudi). C’est un super endroit, le musée par lui même est incroyable, les volumes, les murs bruts, l’architecture sont à découvrir.
Les expos proposent de l’art contemporain, souvent conceptuel.
Je suis contente d’avoir découvert le travail de Laura Lamiel, très rouge 😉
Les oeuvres rouges sont de la peinture fixée sous verre, cela donne une lumière intense, c’est très beau.
Les livres sont des livres 😉
Pour le reste, je vous montre quelques photos, je vous laisse regarder le site pour plus d’info. L’expo La morsure des termites est présentée dans une structure en bois incroyable (pas possible de la prendre en photo).
J’ai bien aimé les « gros pieds » mais je ne sais pas de qui ils sont 😉
Visite du musée si pratique pour moi, à quelques stations du tram T9. J’aime beaucoup ce musée d’art contemporain, je suis à chaque fois surprise. Cette fois ils ont réorganisé « le parcours », j’ai eu l’impression de tout redécouvrir.
Ce sont des expos collectives très riches et variées, je ne vais pas vous présenter tous nombreux les artistes, j’ai sélectionné quelques photos, j’espère vous donner envie d’y aller… Vous pouvez aussi regarder le site Mac Val pour avoir plus d’infos.
Une salle rigolote faite par un faussaire (mais qui se révèle artiste également) Jacques Charlier
Le travail de Bernard Pagès, ici assemblage bois et fer oxydé, j’aime beaucoup ce qu’il fait. Et l’oeuvre rouge en fond ❤
Les paysages agités de Sam Moore, digigraphies sur papier très intéressantes
Céramique de Suzanne Husky, clin d’oeil et critique au capitalisme…
Et pour finir ce tout petit aperçu, une toile de Alfred Manessier : Le procès de Burgos, résistance et souffrante des faits d’actualité.
Bonne visite … J’y retourne avec vous, si cela vous dit 😉
Pour finaliser notre projet « bâton », nous nous sommes promené.e.s dans la ville, le long des quais de Seine et convivialité oblige, nous avons fini par boire un verre dans un bar 🙂
L’année se termine ainsi pour @latelierdumardi même si samedi ce sont les portes ouvertes du conservatoire de Choisy le Roi, vous pouvez y aller, rencontrer les professeurs, voir les travaux des élèves…. C’est aussi bien arts plastiques que musique.
Je serai à Solidays mais je penserai à vous.
Notre balade en images :
Merci à Rodolphe et mes camarades du mardi pour ces bons moments…
Le thème de la semaine est : Art – Peinture, sculpture. Vos artistes plasticiens préférés ?
J’ai découvert Claude de Soria dans le film Tout s’est bien passé de François Ozon d’après le livre de Emmanuèle Berheim sur son père. On voit donc également sa mère qui n’est autre que l’artiste Claude de Soria jouée dans le film par Charlotte Rampling.
Claude de Soria était une sculptrice française née en 1925 et décédée en 2015. Elle a principalement travaillé le ciment, matériau peu utilisé en art.
Je n’ai pas eu l’occasion de voir ses oeuvres en vrai mais en cherchant des infos complémentaires pour cet article, je trouve que l’on peut visiter son atelier à Paris 🙂
Vous pouvez regarder son site. Je vous avais proposé une de ses « roues » dans le cadre de mon jeu du mercredi.
Je trouve cela très beau, j’ai hâte maintenant d’en découvrir davantage 😉
La Fondation Beyeler est une institution culturelle suisse. Elle abrite la collection d’œuvres d’art moderne et contemporain rassemblée par le galeriste Ernst Beyeler et sa femme Hildy. Elle est classée comme le musée d’art le plus visité de Suisse.
En ce moment on peut y voir une exposition du travail de Wayne Thiebaud, un peintre américain associé au Pop Art.
Il peint des gâteaux, des machines à sous, des paysages (avec de drôles de perspectives), des portraits, des pots de peinture…
Ses peintures peuvent faire penser à des publicités des années 50.
On peut voir également des oeuvres de Picasso dans le cadre de l’anniversaire de sa mort. 10 toiles tardives sur le peintre et son modèle.
La Fondation Beyeler présente une vaste installation : Palimpsest de l’artiste colombienne Doris Salcedo.
Palimpsest est consacré aux réfugié·e·s et aux migrant·e·s mort·e·s ces vingt dernières années lors de la dangereuse traversée de la Méditerranée en quête d’une vie meilleure en Europe.
Les noms s’écrivent avec de l’eau sur de la pierre. C’est à la fois impressionnant et poignant.
C’est en plus un superbe endroit, le parc autour, les bâtiments…
Nous avons passé 2 jours à Bâle et profité des beaux musées.
On commence par le Kunstmuseum, art contemporain au programme.
Une collection permanente impressionnante, nous n’avons fait que l’étage 20ème siècle.
On peut y voir tous les grands peintres de l’époque.
Un faible pour Mondrian et ce « Tableau 3 avec du orange » et Modigliani.
Une expo Bernard Buffet, artiste existentialiste et populaire
Expo de Charmion Von Wiegand
Le 12 août 1941 allait transformer durablement la vie de Charmion von Wiegand. Née en 1896 à Chicago, connue au début des années 1940 principalement comme journaliste et critique d’art, elle rend visite ce jour-là à Piet Mondrian, qui vit en exil à New York, dans son atelier. Elle est immédiatement fascinée par l’homme et son art, par le néoplasticisme à la base de son style, et se lie d’amitié avec lui. Cette rencontre lui donne des ailes et son activité de peintre, modeste jusque-là, devient intensive. Elle va s’y consacrer dans un studio qu’elle loue depuis 1925 mais qu’elle a toutes ces années surtout utilisé pour son travail de journaliste.
Expo de Shirley Jaffe
Née Shirley Sternstein en 1923, dans le New Jersey, c’est en Mrs Jaffe qu’elle part à Paris, en 1949. Son mariage avec le journaliste Irving Jaffe ne tient pas longtemps, mais elle reste en France. Elle trouve rapidement ses marques et fréquente d’autres peintres américains expatriés à Paris comme elle, Norman Bluhm, Sam Francis et Joan Mitchell, arrivés un peu après elle dans la capitale française. Son style s’inscrit alors dans le courant de l’expressionnisme abstrait ; c’est un art qui n’entend puiser qu’en lui-même et cultive principalement les aplats de couleur et les gestes sauvages. Une recette à succès, à l’époque, pour trouver sa place sur le marché de l’art. Shirley Jaffe abandonne cependant cette voie. En 1963, une bourse de la Fondation Ford la mène à Berlin-Ouest pour un an. Le fait de vivre dans une ville coupée par un mur, dans un monde divisé, l’assassinat de John Kennedy la même année, de nouvelles sources d’influence comme la musique de Karlheinz Stockhausen: tout cela transforme son style. L’abstraction d’un Vassily Kandinsky ou d’une Sophie Taeuber-Arp l’inspire également. Durant son séjour à Berlin, ses aplats de couleur deviennent plus monochromes et géométriques, ici et là ils dansent et tourbillonnent comme des pièces de Lego ou des morceaux de papier multicolores à travers les passages expressionnistes abstraits de ses toiles.
Nous y avons passé plus de 4 heures, c’est vraiment très riche, ravie de toutes ces découvertes.
« D’une génération l’autre, mutations de l’abstraction »
C’est une eau forte de Soulages de 1979, hommage à l’artiste de la Galerie et de ses amis Alain Lambilliotte, Jean-Michel Meurice et Pierrette Bloch, présents tous les 3 pour cette exposition. (Désolée pour les reflets dans la photo)
J’étais contente de revoir mon ami Alain et ses nouvelles créations, des marbres gravés. On retrouve les ondulations qui lui sont chères.
J’ai aimé le travail de Serge Fauchier, Pierre Tual, Noël Dolla et pour le sourire, la dernière photo de Amentia Siard-Brochard : Laiton brulé (j’ai la même dans mon jardin).
Une belle expo à voir jusqu’au 5 mars à Chatou, toutes les infos sur le site de la Galerie Bessières.
Dans la grande salle d’expo temporaire, on peut voir le travail de Karina Bisch et Nicolas Chardon : Modern Lovers
Des peintures aux couleurs vives, accumulatrices pour elle, géométriques pour lui et qui se marient comme des décors.
De nouvelles oeuvres pour la partie expo permanente avec en toile de fond les mains (clin d’oeil à mes camarades d’atelier) et des oeuvres d’un grand nombre d’artistes dont Nine Childress, Nicolas Floc’h, Judit Reigl que je vous montre :
Le grand panneau noir n’est pas une peinture mais un tapis de danse en PVC tendu sur un châssis 😉
Je vous laisse aller découvrir ce musée parfois déconcertant mais où il est vraiment agréable de déambuler tranquillement.
Je suis à jour des mes articles « visite » 😉 Maintenant place à Rock en Seine… A suivre.
Lors de mon séjour à Rennes pour ma formation j’ai pu aller passer une heure au Musée des Beaux-Arts. Il y a en ce moment une expo nommée Pas sommeil, la fête dans tous ses états.
L’art contemporain passe en revue tout ce qui fait la fête, l’art de vivre festif.
On peut voir des oeuvres également au Champs libres et au FRAC de Bretagne.
L’été 2022 est le renouveau d’après la pandémie, il se doit d’être festif et culturel.
Quelques oeuvres de Davide Balula, Keith Haring, Vincent Olinet, Piotr Uklanski
Je suis également passée revoir une partir de la collection permanente et en particulier ces 2 oeuvres que j’apprécie particulièrement.
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