Finir la saison avec un spectacle de Decouflé, comme je le disais en sortant de la salle, c’est réjouissant.

J’aime le travail de ce chorégraphe. Cette fois il reprend un ballet plus de 20 ans après et en fait quelque chose de toujours aussi lunaire, intriguant, drôle, et pas fini…. Pas fini pour, on l’espère, pouvoir encore le reprendre…

Dans l’univers de Decouflé entre danse, cirque, mime, vidéo et théâtre (plutôt comique) on ne sait où porter son regard. Il se passe tant de choses sur scène, y compris du côté des excellents musiciens ou même des coulisses sur le bord de scène.

Il y a des danseurs des premières représentations qui ont vieilli mais tiennent parfaitement leur nouveau rôle, des jeunes qui reprennent les rôles plus exigeant physiquement, un passage de relais tout en douceur… Et un hommage en filigrane à Christophe Salengro que l’on n’oublie pas.

Decouflé et la Compagnie DCA, je vous les conseille sans hésiter… Belle soirée assurée.

Présentation sur le site du théâtre :

Hommage au cinéma, à la féérie, Shazam , créé en 1998, est le « must see » absolu. Créativité vertigineuse, beauté visuelle, élégance et humour s’enchâssent en une malicieuse scénographie intemporelle. Des corps dédoublés par un triptyque de miroirs sans tain se fragmentent dans des écrans suspendus, abracadabra une tête, un bras, un œil, Olé !

En rassemblant autant que possible les interprètes d’origine de la pièce, rejoints par d’autres à qui elle a été transmise, ce qui anime la Compagnie DCA avec cette reprise est aussi une interrogation sur la mémoire dans la danse. Revisiter cette pièce est l’occasion de la confronter au changement des corps, des regards et des esthétiques.

Que peuvent ces corps habités d’autres expériences, exprimant d’autres choses dans les mêmes mouvements ? C’est pour y répondre qu’ils/elles dansent Shazam. C’est spectaculairement décalé et joyeux, pour tous les publics. Que le show démarre (et ne finisse jamais !)

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