
Ce n’est pas le titre idéal à présenter en ce moment mais je voulais vous parler de ce livre qui n’a aucun lien avec l’actualité.
L’action se passe vers la fin des années 70 dans le monde la Justice avec des souvenirs de la guerre d’Algérie. L’ombre de Robert Badinter flotte sur tout le livre pour supprimer la peine de mort, et il est loin de faire l’unanimité.
L’auteur nous présente les coulisses de la magistrature, les jeux de pouvoir, le poids des différentes juridictions, ce n’est pas simple. On suit Pierre Journiac procureur, propulsé sur le devant de la scène par le procureur général. C’est la bataille entre les différents parquets. Et tous ces hommes se connaissent bien pour avoir fait ensemble la guerre d’Algérie, ils n’en gardent pas de bons souvenirs. C’est une période pas facile de notre Histoire.
Si ces 2 mondes vous intéressent, ce livre est pour vous 😉
La quatrième de couverture :
Le roman noir de la justice française
Ce roman noir de la justice française se déroule en 1977, sous la présidence Giscard d’Estaing, à quelques mois des législatives. Robert Badinter vient de sauver de la peine capitale le meurtrier d’un enfant, Patrick Henry. Une clémence qui révolte les partisans de la guillotine, dont les plus ultras se recrutent chez les magistrats.
Pour les durs de la magistrature, hier encore juges sous Pétain ou aux colonies, les têtes doivent continuer à tomber en France. Quoi qu’il arrive. La lutte est engagée avec ceux qui font le jeu, au sein de l’appareil judiciaire, de l’abolitionnisme. Et entre chers collègues, on se cache derrière la porte pour se frapper dans le dos.
Arrive Pierre Journiac, un procureur obscur à qui on confie justement d’obtenir des condamnations à mort. On sait peu de choses de lui, si ce n’est qu’il vit seul, qu’il chasse beaucoup et qu’il était en Algérie au pire moment.
Mais dans cette France des années 70 qui a déjà peur et à qui l’on promet déjà la sécurité, Journiac est-il vraiment la bonne personne pour accomplir cette mission ?
Tagué:algérie, guerre, justice, Vincent Courcelle-Labrousse
Au delà du titre je n’ai pas très envie de ce genre de roman.
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Je comprends
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Avocate ce livre va m’intéresser Merci
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Cool
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