Madres Paralelas de Pedro Almodovar

Ciné du dimanche, à nouveau un film de femme. Cette fois sur la maternité.

2 femmes, Janis (Penelope Cruz) et Ana (Milena Smit) se rencontre à l’hôpital au moment d’accoucher.

Elles sont toutes les 2 célibataires mais Janis a 40 ans et Ana est encore mineur. L’une est heureuse, l’autre moins. Elles vont vivre ce moment différemment ainsi que les premières semaine de leur bébé.

En parallèle Janis essaie de faire la lumière sur l’Histoire de son village natal, une fosse commune regroupe les corps des hommes du village tués au début du franquisme. Les femmes survivantes veulent qu’ils soient enterrés avec leur famille.

On reconnait la façon de filmer d’Almodovar, les couleurs franches, la mise en avant des femmes avec leur force et leur blessure.

2 sujets aussi graves, c’est peut être trop pour un seul film, du coup les disparitions ne sont qu’évoquées . Les 2 thèmes se retrouvent sur la transmission, l’Histoire et les histoires familiales. Penelope Cruz porte le film, elle est vraiment magistrale.

Vous avez vu le film ? Qu’en pensez vous ?

Synopsis :

Deux femmes, Janis et Ana, se rencontrent dans une chambre d’hôpital sur le point d’accoucher. Elles sont toutes les deux célibataires et sont tombées enceintes par accident. Janis, d’âge mûr, n’a aucun regret et durant les heures qui précèdent l’accouchement, elle est folle de joie. Ana en revanche, est une adolescente effrayée, pleine de remords et traumatisée. Janis essaie de lui remonter le moral alors qu’elles marchent telles des somnambules dans le couloir de l’hôpital. Les quelques mots qu’elles échangent pendant ces heures vont créer un lien très étroit entre elles, que le hasard se chargera de compliquer d’une manière qui changera leur vie à toutes les deux.

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3 réflexions sur “Madres Paralelas de Pedro Almodovar

  1. regardscritiquesho22 9 décembre 2021 à 17 h 16 min Reply

    « Madres paralelas » de Pedro Almodóvar…
    Quel film magnifique, quel beau film, quel film émouvant où la petite histoire rejoint la grande Histoire! Déjà, le générique, de début comme de fin, est un petit bijou d’inventivité qui nous plonge directement dans l’histoire, puisque l’une des deux héroïnes est photographe professionnelle.
    Parlons d’abord du scénario qui, comme très souvent chez Almodóvar, est d’une très grande subtilité, d’une très grande originalité et d’une parfaite cohérence. Nous sommes dans un grand mélodrame, qui concerne essentiellement deux femmes et, à un moindre degré, un homme. Sans vouloir déflorer une histoire qui gagne à être découverte petit à petit, il s’agit de deux femmes, enceintes par accident, qui accouchent ensemble et qui partagent la même chambre, ce qui crée des liens indissociables entre les deux personnages. L’une, plus âgée, est ravie de sa maternité, l’autre, à peine sortie de l’adolescence, est, au contraire, complètement affolée. Puis, un grain de sable… L’intérêt envers les deux personnages est très fort et tient beaucoup à l’interprétation magistrale de naturel de Pénélope Cruz, dans un rôle magnifique et taillé sur mesure pour elle. Mais il n’y a pas qu’elle, il y a aussi Milena Smit, jeune première très brillante. Ajoutons à ce beau casting Israël Elejalde.
    L’émotion, dans cette histoire bouleversante, est très forte pour le spectateur! Difficile de retenir ses larmes face à des situations aussi dramatiques! Tous les personnages sont ce que l’on peut appeler de belles personnes. Aucune violence… Au contraire il y a beaucoup d’empathie pour des personnages, à fleur de peau, d’une grande rigueur intellectuelle en même temps que d’une grande honnêteté.
    Petit plus, qu’on ne retrouve pas forcément d’habitude chez Almodovar, le fait que la petite histoire rejoigne la grande histoire. Les personnages sont confrontés à l’histoire contemporaine de l’Espagne avec la recherche de disparus à l’époque franquiste, torturés, exécutés et enterrés dans des fosses communes. Où le scénario, là aussi, est remarquable, c’est que la narration est fluide et qu’elle n’a aucun caractère d’artificialité. Dès le début du film on est préparé à l’évocation de cette horreur et tout s’emboîte naturellement. Là aussi, évidemment, l’émotion est très forte et un des moments très émouvants du film, c’est ce défilé de femmes, mené par un personnage, remarquablement interprété par Rossy de Palma. On pense évidemment à ce grand documentaire sur ce sujet, « Le Silence des autres ». D’ailleurs, quand on fait des recherches, on n’est guère surpris:
    « Produit par Pedro Almodóvar, le documentaire « Le Silence des autres » met au premier plan des victimes de la dictature de Franco qui, encore aujourd’hui, se battent pour obtenir justice. »
    Bref, avec « Madres paralelas », nous avons affaire à du grand cinéma et, par la même occasion, à du grand Almodóvar!

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