A son image de Jérôme Ferrari

Je suis passée à côté de ce roman, j’ai lu de bonnes critiques, j’ai eu envie de le lire et je me suis ennuyée.

C’est bien écrit, les sujets traités sont intéressants et forts mais ils m’ont laissées indifférentes.

Antonia, une jeune photographe meurt dans un banal accident de la route.

Son parrain prêtre prépare son éloge funèbre et se souvient.

Elle a donné sa vie à la photographie, elle a parcouru le monde. En parallèle elle a aimé un nationaliste corse pas très sympathique.

C’est très catholique et corse comme récit, pas facile d’entrer dedans pour moi.

Dites moi pourquoi vous avez aimé.

4ème de couv :

Par une soirée d’août, Antonia, flânant sur le port de Calvi après un samedi passé à immortaliser les festivités d’un ma­riage sous l’objectif de son appareil photo, croise un groupe de légionnaires parmi lesquels elle reconnaît Dragan, jadis rencontré pendant la guerre en ex-Yougoslavie. Après des heures d’ardente conversation, la jeune femme, bien qu’épuisée, décide de rejoindre le sud de l’île, où elle réside. Une embardée précipite sa voiture dans un ravin : elle est tuée sur le coup.
L’office funèbre de la défunte sera célébré par un prêtre qui n’est autre que son oncle et parrain, lequel, pour faire rempart à son infinie tristesse, s’est promis de s’en tenir stric­tement aux règles édictées par la liturgie. Mais, dans la four­naise de la petite église, les images déferlent de toutes les mémoires, reconstituant la trajectoire de l’adolescente qui s’est rêvée en photographe, de la jeune fille qui, au milieu des années 1980, s’est jetée dans les bras d’un trop séduisant militant nationaliste avant de se résoudre à travailler pour un quotidien local où le “reportage photographique” ne sem­blait obéir à d’autres fins que celles de perpétuer une collec­tivité insulaire mise à mal par les luttes sanglantes entre clans nationalistes.
C’est lasse de cette vie qu’Antonia, succombant à la tenta­tion de s’inventer une vocation, décide, en 1991, de partir pour l’ex-Yougoslavie, attirée, comme tant d’autres avant elle, dans le champ magnétique de la guerre, cet irreprésentable.
De l’échec de l’individu à l’examen douloureux des apories de toute représentation, Jérôme Ferrari explore, avec ce roman bouleversant d’humanité, les liens ambigus qu’entre­tiennent l’image, la photographie, le réel et la mort.

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4 réflexions sur “A son image de Jérôme Ferrari

  1. Matatoune 13 novembre 2018 à 7 h 26 min Reply

    J’ai été étonnée de connaître ton ressenti. Mon avis publié sur mon blog sera plus exhaustif sur mon ressenti. Mais, je crois, après l’avoir lu il y a plus de deux mois, c’est le style Ferrari que j’aime et qui m’incite à réfléchir sur moi, la vie et tant d’autres choses et notamment ici sur la photo, art auquel je suis très sensible ! Tout ceci, dans le format du roman ! C’est mon premier vrai coup de cœur de cette rentrée. Après, il y a eu Frère d’âme de David Diop. Tous deux n’ont pas reçu de prix. Il est vrai que Ferrari avait eu le Goncourt. Mais, pour Diop, je souhaite celui des lycéens. De plus, pour en revenir à Ferrari, il pose la question de notre voyeurisme de spectateurs devant cette surenchère d’images ( TV, réseaux sociaux, etc) …Qu’on ne puisse plus se sentir informé, sans avoir vu les images d’un événement !
    Qu’on manipule notre ressenti juste avec un choix d’angle de vue, de légende, etc. Que la vision de l’horreur nous empêche de réagir, comme un mini traumatisme qui nous plonge dans l’inaction ! Ce roman nous interroge sur ces sujets d’une actualité brûlante et au moment où la presse est attaquée de toutes parts pour pouvoir la museler plus facilement !
    Merci de donner l’occasion d’un échange ! ….

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    • mhf le blog 17 novembre 2018 à 23 h 02 min Reply

      J’ai lu ton article. Je n’accroche pas avec cet auteur en fait. Son écriture me parait trop complexe.
      Diop a eu le prix 😉

      J’aime

  2. manika27 13 novembre 2018 à 15 h 38 min Reply

    Merci pour ton vis … pas lu cet auteur et pas tentée!

    Aimé par 1 personne

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