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Pétrole de Sylvain Creuzevault à l’Odéon

Soirée au Théâtre de l’Odéon pour cette pièce Pétrole adapté du roman de Pier Paolo Pasolini et mis en scène par Sylvain Creuzevault.

C’est long, 3h30 mais le roman fait 900 pages ! Je suis sortie en ayant l’impression de n’avoir rien compris.

Pour écrire cet article, j’ai lu différentes critiques trouvées sur le net et un résumé du livre aussi. cela reste flou quand même.

Des critiques ne retrouvent pas l’univers de Pasolini et disent que c’est très loin du texte. D’autres adorent.
C’est le voyage d’un homme et de son double, le premier a de grandes ambitions professionnelles et politiques, le second est dans une drôle de quête sexuelle. C’est un portrait trouble de l’Italie des années 60-70.

J’ai aimé les performances des comédien.nes, je n’ai pas aimé le trop de vidéo surtout quand on ne voit pas les comédien.nes sur scène, et il y a énormément de dialogue, difficile de suivre, j’ai plusieurs fois déconnecté.

Je suis passée à côté, ce n’est pas bien grave…

L’avez vous vu ou lu ? Quelques éclaircissements ?

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Notte Morricone – CCN Aterballetto – Marco Morau – Mac Créteil

Une soirée encore riche à la Maison des Arts de Créteil avec cette compagnie italienne, le Centre Chorégraphique National Aterbaletto.. Ce n’est pas souvent que l’on voit des compagnies italiennes en fait.

Ils ont travaillé avec le chorégraphe espagnol Marcos Morau, le spectacle est fondé sur les musiques de Ennio Morricone. C’est de la danse contemporaine matinée d’un peu de hip-hop et accompagnée d’un décor de cinéma mobile, de plein d’accessoires liés aussi au cinéma et de marionnette représentant Ennio Morricone.

1h30 sans temps morts pour une vie de cinéaste, de magnifiques musiques et une passion pour le jeu d’échecs. Tous les danseur.se.s sont plus ou moins grimé.e.s en lui, ils sont 16 sur scène, quand ils dansent tous ensemble c’est très fort.

Je ne connais pas bien le cinéma de Ennio Morricone, j’ai reconnu des musiques mais sans savoir à quels films elles correspondent, j’ai aimé vers la fin la reprise de Here’s to you, superbe.

Une belle découverte ❤

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La librairie sur la colline de Alba Donati

J’ai pris ce livre à la bibliothèque car j’aime bien les histoires de librairie…

Une femme, poétesse, de plus de cinquante ans décide d’ouvrir un librairie dans le tout petit village de son enfance. Le livre est le journal des 6 mois du début de l’aventure.

Elle explique comment elle monte son projet, et comment débute l’aventure. Elle est aidée par sa famille et ses amis du village, puis par une bonne partie du village. Un incendie et le covid lui font prendre un peu de retard.

Le récit est plein de références littéraires, principalement italiennes, que je ne connais pas, du coup c’est un peu opaque pour moi.

Je n’ai pas été séduite par cette librairie, un peu déçue en fait…

Connaissez vous cette autrice ? L’avez vous lue ?

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Il reste encore demain de Paola Cortellesi

Ma semaine a été très féministe et ce film porte tous les messages auquel je crois depuis toujours…

Et c’est formidable qu’en Italie, il réveille les consciences des femmes et des hommes.

L’histoire se passe après guerre, Delia est mariée à Ivano, ils ont 3 enfants. Elles fait des petits boulots pour apporter un peu plus d’argent à la maison.

Son mari la bat régulièrement, elle doit s’occuper de son beau-père alité, elle fait tout dans la maison avec un peu d’aide de sa fille ainée Marcella, les 2 garçons plus petits ne font rien et sont assez insupportables, elle est moins payée parce qu’elle est femme, elle est épuisée.

Elle a une amie qui travaille sur le marché et semble avoir un meilleur mari, ensemble elles peuvent faire une petite pause qui soulage.

Les fiançailles de sa fille vont ouvrir les yeux de Délia sur ses conditions de vie…. Je ne vous en dis pas plus, allez voir ce très beau film.

Il est en noir et blanc, extrêmement maitrisé. Le sujet est bien sûr porteur mais le film est excellent du point de vue cinématographique. Les actrices sont magnifiques, on est transporté dans les années 40 mais c’est malheureusement si actuel. La musique crée un contraste et les phases dansées sont très évocatrices.

Je vous le conseille vivement, vous me direz ce que vous en pensez 😉

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Luna de Serena Giuliano

Un joli livre, conseillé par Coco en fin d’année. Il nous emmène à Naples.

Un voyage avec Luna qui revient dans la ville de son enfance après de longues années car son père est hospitalisé. Elle et sa mère vivent à Milan depuis la séparation de ses parents. Lune y a fait sa vie.

Luna retrouve l’appartement de son père, son chat, la vue sur la baie de Naples, le quartier de son enfance et sa chouette cousine, et la voisine qui souffre de solitude. Luna se souvient, se promène, reste au chevet de son père, écoute gentiment la femme du voisin de chambre à l’hôpital.

Une histoire simple, qui se lit rapidement en donne le sourire… Toute la douceur de l’Italie pour un voyage littéraire léger et sympathique.

Connaissez vous cette auteure ? Avez vous lu ce livre ?

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Le paradis caché de Luca Di Fulvio

Merci aux Editions Istya & Cie pour ce livre.

Luca Di Fulvio est décédé en mai, je l’avais rencontré au Salon du Livre de St Maur il y a quelques années, cela fait bizarre de lire son dernier livre, il n’avait que 66 ans.

Pour ce Paradis caché, il reprend les mêmes codes que dans ces précédents livres, alternant les époques selon les chapitres.

Cette fois il nous emmène en pleine inquisition en Italie au début des années 1600.

Deux jeunes garçons abandonnés par leurs pères sont élevés au monastère, un bébé fille dont la mère meurt en couche est aussi recueillie par le Prieur pour ensuite être confiée au couvent.

Devenus jeunes adultes et ayant pris chacun des chemins différents, leur histoire reste liée.

Nous sommes à l’époque des sorcières, des sortilèges, de la toute puissance de l’Eglise…

L’auteur nous plonge dans cet univers hostile, surtout pour les femmes, il dénonce sans retenue tous les obscurantismes.

J’ai pris plaisir à lire les grandes sagas de Luca Di Fulvio, je vous les conseille. Triste, je ne sais comment dire, de son départ bien trop tôt. Des pensées pour ses proches.

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Seconde jeunesse de Gianni Di Gregorio

Petite comédie italienne sympathique vue hier au cinéma.

Après avoir été congédié de son appartement romain, Astolfo retourne dans le village de son enfance.
Il y retrouve un cousin, le squatteur de sa maison et se fait de nouveaux amis. Il y retrouve également le curé hostile et le maire qui profite de sa situation. Et pour lui redonner goût à la vie, une veuve qui tombe sous son charme.

Petite question : les retraites des italiens sont vraiment basses ?

Les paysages sont beaux, la maison même à l’abandon est incroyable, le village est superbe.

Je n’ai pas vu les autres films de Gianni Di Gregorio, réalisateur et acteur, et qui semblent être du même style. A voir à la télé…

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Mamma Roma de Luca Di Fulvio

Un auteur que je suis grâce aux Editions Slatkine et que j’apprécie beaucoup. Merci 🙂

Cette fois il nous emmène à Rome dans les années 1870 pour la naissance de l’Italie.

Pietro est orphelin, un jour la chance lui sourit, il est adopté par une comtesse. Malheureusement elle perd ses biens, ils doivent se réfugier à Rome pour commencer une nouvelle vie.

Pietro rencontre Marta qui vit dans un cirque et cherche ses origines.

Le livre est dense, l’histoire a mille rebondissements que l’on en peut résumer. L’écriture est alerte, on est emporté à travers les rues de Rome pas toujours accueillante.

C’est un peu la même construction de roman que les précédent écrits de l’auteur mais époque et lieu sont différents et donc on se laisse prendre.

Les personnages sont attachants, on a peur, on tremble pour eux ou on sourit suivant les péripéties. C’est intense et plein d’émotions. Une pensée pour le Capitaine Melo.

Et puis c’est une page d’Histoire, de politique et de vies pour les jeunes protagonistes.

Je vous conseille vivement cet auteur que ce soit Les enfants de Venise, ou Le Gang des Rêves ou les autres 😉

Vous connaissez ? Vous aimez ?

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Le sortilège de Stellata de Daniela Raimondi

Une longue saga familiale italienne qui commence vers 1800 jusqu’à nos jours. Une grande famille, 7 ou 8 générations, un fil conducteur.

Giacomo épouse une tzigane avant 1800, elle tire les cartes et peut prédire l’avenir. Ses dons et prédictions se transmettront de génération en génération.

Le livre en arrière fond brosse l’Histoire de l’Italie du Nord, c’est intéressant, l’indépendance, les guerres, le terrorisme… On part aussi un peu au Brésil pour un mariage arrangé.

Nous suivons les familles Casadio puis Martiroli sur une période vraiment longue, une famille comme il a du y en avoir beaucoup. Les personnages sont vraiment nombreux, le marque page arbre généalogique est le bienvenu.

Le livre fait plus de 500 pages, on suit beaucoup de monde mais le rythme est assez lent quand même. Leurs vies sont basiques, les transmission de génération en génération sont bien détaillées ainsi que l’évolution de la société.

Une grande place est faite aux rêves, peut on les suivre ? Doit on les abandonner ? Faut il y croire ?

A vous de voir en lisant cette belle saga.

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L’été froid de Gianrico Carofiglio

J’ai découvert cet auteur italien l’an passé grâce au Editions Slatkine et Cie et je viens de recevoir son nouveau roman traduit de l’italien. Merci Slatkine, j’ai bien aimé ce livre sur la mafia italienne, à la façon de la série Gomorra.

En 1992 à Bari, le fils d’un chef de clan est enlevé alors que sévit une guerre entre les différents groupes.

C’est la maréchal Fenoglio qui est chargé de l’enquête. Il connait bien sa ville et tous les clans.

Le livre est divisé en 2 parties, tout d’abord, un long récit des pratiques mafieuses puis l’enquête sur la disparition de l’enfant.

Le tout dans l’actualité italienne de l’époque avec les attentats contre les juges.

L’auteur est un magistrat qui connait donc parfaitement les rouages de la mafia. L’écriture est précise, le « flic » analyse tout et est très mesuré et précautionneux.

Une lecture intéressante, un bon polar aussi.

C’est très différent de son livre que j’ai lu l’an dernier Trois heures du matin, c’est un auteur que je vous recommande. Le connaissez vous ?

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