Ballet présenté dans la petite salle de la Mac Créteil en première partie de soirée dans le cadre de la Biennale de danse du Val-de-Marne.

La ballet qui devait suivre : Dance de Lucinda Childs a été annulé pour cause de grève des danseurs du ballet de Lyon, je ne peux pas leur en vouloir, au contraire.

Revenons à Carcass, 10 danseur.ses tous différents, très énergiques.

Ils commencent très près du public, sur l’avant scène, c’est impressionnant. La chorégraphie mêle de nombreux styles, les « jeux » de pieds, chevilles sont marquants. J’ai surtout aimé les parties où ils dansent tous ensemble, ils ne font pas forcément les mêmes mouvements en même temps mais ils se regroupent souvent et c’est bluffant.

Musique en live avec João Pais Filipe, percussions et Luís Pestana, musique électronique. Le batteur était top (surtout pour une de mes amies).

Une belle prestation, un nom à noter, une belle soirée malgré l’annulation de la seconde partie.

Sur le site de la Mac :

Un corps de ballet non conventionnel habite la scène froide et brumeuse, avec un jeu de jambes effréné, tel un moteur en ébullition. La chaleur émanant des échanges d’énergies thermiques et cinétiques révèle une communauté vibrante et rebelle. Atteignant un état fiévreux et une physicalité sensuelle, le collectif expérimente une intense extase et transcendance, où l’invisible, la mémoire se matérialise. Du vocabulaire physique des danses urbaines contemporaines, ce corps voyage vers un héritage de danses également basées sur les jeux de jambes.

C A R C A S S est une rencontre chorégraphique entre les danses folkloriques et les danses des communautés minoritaires, pour tenter de combler le vide et comprendre comment fonctionne la mémoire et comment se construit une identité collective.

Carcass est une création ambitieuse sur les communautés et les identités. Dans ce contexte serait la possibilité de mettre en pratique une pensée artistique, politique et anthropologique dans sa totalité. (…)

Dans C A R C A S S , Marco da Silva Ferreira entend faire se rencontrer les danses folkloriques standardisées et immuables avec la danse urbaine qu’on retrouve dans des cultures considérées comme minoritaires telles que la communauté LGBTQIA+ ou les groupes originaires d’anciennes colonies. (…)
Au travers d’un long processus de construction, ils font voyager ce lexique vers un héritage et une mémoire du passé. (…)

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