
J’ai pris à ma bibliothèque les 2 livres disponibles de Annie Ernaux après l’annonce de son Prix Nobel de Littérature.
Je crois que je l’avais déjà lu il y a bien longtemps.
Annie Ernaux parle de son père, un portrait nature, la façon dont une fille voit son père.
Elle fait le portrait d’une famille mais aussi des années 50 et 60 en France, en province. Des gens du peuple, vus par une femme qui par ses études brillantes est devenue bourgeoise malgré elle.
2 mondes qui se confrontent dans son esprit. Un livre témoin de notre histoire.
Une centaine de pages agréable à lire.
4ème de couverture :
« Enfant, quand je m’efforçais de m’exprimer dans un langage châtié, j’avais l’impression de me jeter dans le vide. Une de mes frayeurs imaginaires, avoir un père instituteur qui m’aurait obligée à bien parler sans arrêt en détachant les mots. On parlait avec toute la bouche. Puisque la maîtresse me « reprenait », plus tard j’ai voulu reprendre mon père, lui annoncer que « se parterrer » ou « quart moins d’onze heures » n’existaient pas. Il est entré dans une violente colère.
Une autre fois : « Comment voulez-vous que je ne me fasse pas reprendre, si vous parlez mal tout le temps ! » Je pleurais. Il était malheureux. Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de rancoeur et de chicanes douloureuses, bien plus que l’argent. »
Tagué:Annie Ernaux, La place, nobel, père
H-Je ne suis pas très fan. Même si je n’ai pas lu beaucoup de livres d’Annie vernaux. Je n’ai pas compris pourquoi elle avait reçu ce prix.
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La totalité de son oeuvre si particulière ? J’aime bien.
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Je crois que c’est son coté trop personnel qui me gène !
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J’avais beaucoup aimé ses premiers livres, où elle racontait sa jeunesse, la diffuculté à s’extirper de son milieu tout en l’aimant et respectant. Vraiment intéressant, humain, authentique. Ses livres plus récents, de l’auto-fiction racontant des épiisodes de sa vie beaucoup plus (voire très) intimes, m’ont plus gênée, je n’en comprends pas trop le sens (sauf pour elle), ni le succès. Mais globalement, j’aime son écriture et la manière dont elle perçoit le monde. Bonne soirée 🌟
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J’en ai lu il y a longtemps, je relis aujourd’hui c’est toujours intéressant
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tu es trop forte , moi, je lis comme un escargot en ce moment un livre de balzac= modeste mignon
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Ce sont de petits livres 😉
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