Soirée spectacle vendredi dernier à la Mac avec une création originale de Frédéric Nauczyciel et le Studio House of HMU.

Un mix d’influences musicales et vidéos. De la musique baroque mêlée par du hip-hop et de la musique orientale. La danse n’est pas forcément au centre du spectacle mais ce n’est pas grave. Les costumes sont très originaux.

La musique est jouée sur scène, fanfare de cuivre, percussions et des clavecins. Des « chants » tout aussi variés.

Des vidéos en fond de scène et des reprise vue du dessus de ce qui se passe sur scène…

Un travail sur l’intégration, les performances des artistes pour marquer la force du « tous ensemble » sans différence sque ce soit de genres ou de styles.

Particulier mais plein de surprises.

Sur le site de la Mac :

Spectacle célébration, « Singulis et Simul » de Frédéric Nauczyciel et le Studio House of HMU, investit les esthétiques et les codes stylistiques des cultures alternatives. En interrogeant la trans-communauté au travers d’une flamboyante performance, la pièce relie culture afro-américaine du voguing et culture baroque française, avec une incursion par la danse traditionnelle orientale baladi. Au travers d’une grammaire plastique et formelle fulgurante, »Singulis et Simul » cultive le décalage, convoque une forme de beauté des corps et du mouvement trouble et captivante.
Espace d’expression artistique et de jubilation, de réappropriation trans identitaire, d’émancipation et de liberté, la performance joue sur les codes de l’histoire de la danse et des corps en les transgressant, rejouant et redistribuant les rôles de genre, de classe et de race. Danses populaires et traditionnelles, fanfares de rue, musique de club et de bals, s’entremêlent, se répondent, tordent les codes, composent et décomposent leur partition singulière sous d’immenses projections d’images live. Lorsque le performeur Dale Blackheart apparait au proscénium pour esquisser quelques steps stylisés de voguing, le spectacle s’enclenche et nous sommes traversés par la charge physique de ce premier débordement inspiré. Alors que sa danse se déchaine, une ligne dansante de percussions fuse dans les allées du théâtre. Une fanfare entre en salle pour rejoindre le catwalk au plateau. Les dizaines d’artistes, performeurs, musiciens et danseurs en scène sont à l’unisson de cet hymne puissant, leur pulsation est celle de leur richesse identitaire et de leur talent.
Depuis 2011, Frédéric Nauczyciel poursuit son travail de recherche baroque avec le studio House of HMU qui réunit des artistes des ghettos noirs de Baltimore et de la périphérie parisienne, y puisant la marque singulière de sa signature artistique dans la force libertaire et la richesse des langages performatifs.

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