
Un livre pris à la bibliothèque et que j’ai lu en même temps que mon amie Manika.
Un beau livre qui m’a fait verser quelques larmes.
Dans une famille qui vit un peu isolée à la montagne, le petit dernier de la fratrie de 3 est handicapé.
Son histoire nous est racontée par ses frères et soeur. Les lieux de vie, la cour du bâtiment, les pierres témoignent de cette courte vie qui marque à jamais la famille. Chacun aime cet enfant comme il peut, ils partagent un amour à la fois protecteur et destructeur. La grand-mère est aussi une belle personne.
L’écriture est belle, les mots sont forts, les enfants qui n’ont pas de prénoms, seul leur rang les différencie, sont propulsés hors de l’enfance par ce frère qui lui reste un bébé.
Un livre très touchant, plein d’émotions et de partage aussi avec la nature, la belle région des Cévennes. Le tsunami du handicap sur la famille mais aussi la force de l’amour qui se dégage.
Mes mots ne sont pas à la hauteur de ce beau livre, je vous encourage à le lire.
4ème de couverture :
C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné qui fusionne avec l’enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s’y attache, s’y abandonne et s’y perd. Celle de la cadette, en qui s’implante le dégoût et la colère, le rejet de l’enfant qui aspire la joie de ses parents et l’énergie de l’aîné. Celle du petit dernier qui vit dans l’ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d’un présent hors de la mémoire.
Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’amour fou de l’aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires.
La naissance d’un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
Tagué:amour, Clara Dupont-Monod, famille, fratrie, handicap, S'adapter
Oui un roman très réussi !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci 🙂
J’aimeJ’aime
Je suis moins enthousiasme que toi … peut être pour l’avoir vécu d’une certaine façon.
J’aimeAimé par 1 personne
Mon père a eu un frère lourdement handicapé, je l’ai très peu connu mais j’ai vu les conséquences sur la famille, peut être que le livre m’a beaucoup touché aussi pour cela.
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai beaucoup aimé.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci 🙂
J’aimeJ’aime
[…] encore dans l’émotion de ce livre S’adapter de Clara Dupont-Monod que je venais de finir […]
J’aimeJ’aime
[…] Belle découverte que l’écriture de Clara Dupont-Monod avec S’adapter. […]
J’aimeJ’aime