
La semaine dernière je suis allée voir Le Bourgeois gentilhomme à Créteil avec et dans une mise en scène de Jérôme Deschamps et j’ai oublié de vous en parler ici.
Acte manqué peut être car avant le spectacle, j’ai revu dans le hall du théâtre, 2 anciennes amies, amies proches pendant une dizaine d’années et qui ne souhaitent plus me voir maintenant. Et même si cela fait plusieurs années maintenant, je suis toujours blessée et ça tourne dans ma tête surtout la nuit…
Mais le spectacle était très bien. C’est une version complète de la pièce de Molière avec musique en live et ballet d’époque sous la direction musicale de David Dewaste. Du coup c’est un peu long 😉
Le rôle va à ravir à Jérôme Deschamps et sa troupe l’entoure de façon magistrale.
Je pensais que ce serait un peu plus loufoque mais en fait, le texte l’est déjà tellement.
Une salle comble pour applaudir ce grand classique très au goût du jour…
Sur le site de la MAC :
En nous divertissant beaucoup devant cette galerie de portraits phénoménale, dans cette caricature de gentilhommière imaginée par Molière, il ne faut pas louvoyer ! surgissent irrésistiblement le grotesque et la tendresse infinie de Jérôme Deschamps pour les Deschiens, ces célèbres héros décalés de la banalité. Pour cette nouvelle variation de la cultissime comédie-ballet, accompagnée par les Musiciens du Louvre et leur Académie, Jérôme Deschamps est lui-même en scène, en habit de Monsieur Jourdain. Il jubile et prend bien soin des ambiguïtés hilarantes de son personnage, autant qu’il nous régale de l’outrance et du loufoque de cette société. Elle s’agite, se trouble et se ruse elle-même dans des imbroglios ahurissants. Devant nous, affamé d’ascension sociale, grotesque, kitsch dans sa préciosité de débutant, un homme riche mais frustré par son ignorance. Il désire, plus que tout, devenir un « homme de qualité ».
En se moquant avec panache de la courtisanerie louis quatorzienne dépeinte par Molière, Jérôme Deschamps préfère arrimer nos regards à de la tendresse et à de l’empathie pour ce Monsieur Jourdain empêtré dans sa maladroite inculture mais si désireux de devenir plus éduqué.
Un spectacle à rire en famille, où la joie d’applaudir aux renversements des situations donne de la force au plateau et à la salle et nous permet d’affûter notre malicieuse autocritique.
Tagué:Bourgeois gentilhomme, David Dewaste, Jérôme Deschamps, Mac créteil, molière, theatre
A revoir peut être alors !
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On redécouvre cette pièce en fait 🙂
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