
Soirée au Studio de la Philharmonie de Paris, nous avons pu découvrir le haut du bâtiment, impressionnant.
Spectacle de Yoann Bourgeois, jongleur et Célimène Daudet, pianiste.
Le duo nous parle du confinement, de leurs conversations dans ces moments où ils n’ont rien à faire (ce qui est exceptionnel pour eux). Ils s’interrogent sur le monde de demain et les spectacles qu’ils pourront proposer.
Ils commencent dans le noir, sensations étranges d’écouter du piano dans une salle dans le noir et de voir une balle voler…
Ils parlent du temps qui passe, de temporalité et associe à cela la musique, la représentation du temps, la notion de temps, le passage vers un espace temps.
Et les balles du jongleur se déplace élégamment au rythme des notes, les amplifiant, les relevant, toute en douceur, en lenteur même. C’est beau, simple et poétique.
C’est un spectacle original, pas vraiment un concert non plus, avec quelques notes de conférence.
Cela m’a bien plu même si j’étais au départ un peu déçue de ne pas voir les exercices d’équilibre (si on peut dire) que nous proposait Yoann bourgeois ces dernières années. Voici le lien vers La mécanique de l’Histoire, un numéro magnifique en vidéo.
Sur le site de la Philharmonie :
Avec L’homme est un point perdu entre deux infinis, l’insaisissable performeur Yoann Bourgeois et l’aérienne pianiste Célimène Daudet proposent une création inédite qui mêle jonglage et musique pour déployer une très dynamique réflexion sur le temps.
Acrobate, jongleur, danseur, metteur en scène et chorégraphe, Yoann Bourgeois oscille entre danse, théâtre et nouveau cirque au fil de dispositifs scéniques à la fois savants et ludiques défiant insolemment les lois de la gravité. Nouvelle création, dont le titre est emprunté à Blaise Pascal, L’homme est un point perdu entre deux infinis le relie sur scène à Célimène Daudet, jeune pianiste très talentueuse avec laquelle il entretient une fertile connivence artistique depuis une dizaine d’années. Partant d’une réflexion sur le temps, ce duo très singulier confronte jonglage et musique au sein d’une pièce drôlement atypique « afin de rendre perceptibles différentes représentations du temps et leurs possibles correspondances avec quelques théories physiques ».
Tagué:Célimène Daudet, jonglage, Philharmonie, piano, Yoann Bourgeois
ça doit être chouette. J’ai assister une fois à une lecture dans le noir ça prend une toute autre dimension.
J’aimeAimé par 1 personne
C’était bien avec le recul mais on pensait voir autre chose 😉
J’aimeAimé par 1 personne