Belle pièce à l’Odéon ce soir, nous aurons réussi à voir un spectacle de notre abonnement de cette année.

Marie NDiaye vous la connaissez peut être c’est une des rares femmes à avoir eu le prix Goncourt. Cette pièce est donc un texte très contemporain.
Marina va à Berlin pour retrouver son fils qui ne donne plus de nouvelles. Elle loge chez Rudiger à Corbusierhaus. Des photos de Berlin très belles servent de décor en fond de scène.
Son mari est resté à Chinon pour s’occuper de leur librairie, il a la visite de sa propre mère.
Ils s’engagent dans une longue quête, comment et pourquoi choisit on de disparaitre ? Le fils peut il s’être radicalisé ? On sous-entend le terrorisme. Chacun évolue dans sa propre réflexion.
Le texte est puissant et porté par de brillants comédiens : Hélène Alexandridis, Claude Duparfait, Dea Liane, Annie Mercier, Sophie Mihran, Laurent Sauvage.
La mise en scène de Stanislas Nordey est sobre, le décor minimaliste mais complétement adapté.
Je me suis vraiment laissée porter par le texte sans en perdre une phrase, dans notre groupe, il y avait des avis enthousiastes et d’autres qui se sont ennuyés…
A vous de vous faire une idée, ils jouent à Paris jusqu’à la fin du mois.
Présentation du théâtre :
Romancière, prix Femina pour Rosie Carpe (2001), prix Goncourt pour Trois femmes puissantes (2009), Marie NDiaye écrit aussi du théâtre depuis vingt ans.
La troublante intrigue de sa nouvelle pièce se joue entre la France où elle est née et l’Allemagne où elle réside depuis 2007.
Du côté français, une librairie de Chinon tenue par un couple de quinquagénaires, Marina et Lenny.
Du côté allemand, un appartement à Berlin dans un immeuble au-dessus duquel planent des choucas. Une ligne invisible s’est tracée entre les deux villes, celle du destin d’un jeune homme : le fils des libraires, disparu dans la capitale sans plus donner de nouvelles. Marina part à sa recherche. À son arrivée, elle ne se doute pas encore que Rüdiger, son logeur, ne lui a pas tout dit sur les conditions de la location.
Son fils a-t-il disparu parce qu’il s’est radicalisé ? Prépare-t-il un crime ? Dans quelle contrée inconnue Marina elle-même commence-t-elle à se risquer ? Les ombres de Collodi ou des frères Grimm hantent cette quête terriblement contemporaine d’un enfant perdu dans la nuit de l’Europe. À moins que cette aventure ne soit celle de sa mère, qui finit par renoncer à toute idée de retour en arrière…
Depuis trente ans, Stanislas Nordey est l’un des plus ardents défenseurs des écritures contemporaines. Il aborde pour la première fois l’univers inquiétant, la langue altière et suggestive de Marie NDiaye. Du fait de la crise du Covid-19, ce spectacle n’avait pu être accueilli lors de notre précédente saison. Il importait de le présenter au public.

Tagué:berlin, disparition, garçon, Marie NDiaye, Odéon, terrorisme, théâtre
Comme pour l’écriture de ces romans, Marie NDiaye déclenche des avis plutôt contradictoires et évoque sans vraiment les traîter des sujets très actuels qu’elle contourne plus ou moins par son style grandiose … Pour moi, une énigme cette auteure ….
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Je n’ai pas trop aimé le livre que j’ai lu d’elle mais là le texte m’a scotchée… Mystère…
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[…] Vendredi 18 # Jour 169 : Retour à l’Odéon… Bon moment de théâtre. […]
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