Une amie m’a prêtée ce livre mais je suis un peu déçue.

Le journaliste Valentin Gendrot a passé 2 ans infiltré dans la police, tout d’abord au centre de formation puis comme chauffeur et enfin 6 mois dans un commissariat du 19ème arrondissement de Paris.
Quand je dis « déçue », je pense que c’est cher payé de passer 2 ans de sa vie pour au final écrire un tel livre.
On n’apprend pas grand chose finalement.
Il semble que la police recrute un peu tout le monde, on peut ensuite très vite se retrouver dans un placard.
Et puis le travail en commissariat n’est vraiment pas motivant. Bien sur il y a du racisme, de la violence gratuite mais ils sont déjà fortement dénoncés par les victimes et même par certains « vrais » flics.
Pas vraiment convaincue donc par cette lecture, il faut que j’en parle à mon amie 😉
La présentation de l’éditeur :
Voici donc “Flic”, l’histoire vraie d’un journaliste qui, durant deux longues années, a infiltré la police française. Jamais personne n’avait tenté – et réussi – un tel exploit.
Que se passe-t-il derrière les murs d’un commissariat ? Pour répondre à cette question, Valentin Gendrot a mis sa vie entre parenthèses. Il a suivi la formation de l’école de police de Saint-Malo et a fini par atteindre son objectif : devenir policier dans un quartier populaire parisien.
Durant six mois, Valentin Gendrot a intégré le commissariat du 19e arrondissement de Paris. Une arme à la ceinture, le journaliste sous couverture a rejoint une brigade dont certains membres tutoient, insultent et distribuent régulièrement des coups à des jeunes hommes noirs, d’origine arabe ou migrants qu’ils surnomment “les bâtards”.
Valentin Gendrot ne cache rien. Il relate la précarité des conditions de travail, le suicide d’un collègue du commissariat survenu lors de son immersion, mais aussi les propos racistes émis par des agents de l’État, les bavures, la violence.
L’auteur raconte, en détail, comment il assiste au tabassage d’un adolescent noir par un collègue policier. Alors que le jeune homme de 16 ans a porté plainte pour violences policières, Valentin Gendrot découvre, de l’intérieur, comment ses collègues étouffent l’affaire.
Cette infiltration unique nous délivre les secrets que seuls les policiers partagent ; Valentin Gendrot nous ouvre l’antichambre où personne n’est jamais entré.
Après deux ans de discrétion forcée, nous sommes fiers de pouvoir vous présenter “Flic”.
Tagué:police, témoignage
Je pense que le livre a contribué à reconnaître qu’il y avait un problème de recrutement dans la police, puis a officialisé le fait qu’il existe un racisme plutôt plus à vas bruits et surtout une impunité devant ses comportements délictueux qui quelque fois dont couverts par la hiérarchie. Maintenant, n’est pas un littéraire qui veut 😉
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Vu comme cela, c’est plus « utile » 😉 Merci
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Et tellement d’auteurs anciens policiers qui sous couvert de romans divulguent largement ce qui se passe dans les commisariats
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Tout à fait …
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