Un premier roman que j’ai reçu des Editions Frison-Roche. Merci beaucoup pour cette découverte. Une belle histoire de femme.
Un roman à la fois très réaliste par le sujet mais traité dans un univers de conte. On ne sait pas où on est ni à quelle époque sans que ce soit gênant. Un univers recréé à la façon un peu des mille et une nuit.
La Princesse Leïla est défigurée par un individu qui lui lance de l’acide au visage. Commence alors pour elle et sa famille une nouvelle vie. Un parcours qu’elle mène avec beaucoup de courage.
Comment accepter son apparence, comment pouvoir s’aimer et se faire aimer ? Comment supporter le regard des autres quand on ne peut soi même se regarder ?
L’écriture est précise, forte comme le caractère de Leïla et de ses soeurs qui la soutiennent inexorablement. Les sujets sont graves mais les pages sont aussi pleines de poésie.
La talentueuse jeune auteure aborde des thèmes d’actualité comme la place des femmes dans la société, la place de l’art également et la liberté d’expression, tout cela sur fond de tolérance et de respect.
Un joli livre, agréable à lire, qui nous emmènent dans un monde imaginaire.
Présentation de l’éditeur :
La Belle est la Bête est le récit d’une quête et l’histoire d’une femme.
Un jour de grand soleil, la princesse Leïla est défigurée à l’acide par un inconnu, un jeune homme ayant fréquenté les factions extrémistes aux confins des terres gardées par le sultan. Ce dernier met tout en œuvre pour sauver sa jeune fille et rassurer son peuple, qui se lance tout entier à la recherche de celui qui est rapidement qualifié de terroriste. Le royaume entier tremble devant la violence de cette attaque. Pourtant, la princesse Leïla se relève. Dès lors, elle décide de continuer à honorer les nombreux bals du royaume de sa présence. Chaque danse est l’occasion de faire fleurir sur ce visage encore non apprivoisé des masques toujours plus somptueux, chaque fois plus grandioses. Autant de couleurs pour se composer une nouvelle identité…
De palais en déserts, ce conte pour adultes mêle la politique à l’amour. Le terrorisme s’insinue dans un univers chatoyant, la réalité la plus cruelle côtoie un réalisme magique. Un conte moderne aux accents orientaux, où les femmes sont fortes et les royaumes imparfaits, où les monstres sont humains et où les hommes vont de valse en déchirure, dans une quête éperdue de beauté, de libertés et de sens.
Tu me donnes envie Merci du conseil
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Merci 🙂
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A moi aussi
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🙂 Bonne journée
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