Roman un peu déconcertant sur les états d’âme d’un cinquantenaire homosexuel.
Arthur Mineur va parcourir le monde pour échapper au mariage de son ancien amant qui vient de le quitter pour en épouser un autre.
Il passe par New-York, le Mexique, l’Italie, la France, l’Allemagne, l’Inde et le Japon.
Il profite de ce voyage pour faire le point sur sa vie, se souvenir, s’interroger sur sa vie sentimentale, ses amours, ses échecs, son homosexualité mais aussi sa carrière d’écrivain, ses choix d’écriture…
Quel est le devenir d’un écrivain qui n’est pas reconnu ? Arthur s’interroge, mais n’est ce pas aussi l’auteur qui s’interroge ?
L’ensemble est assez drôle, parfois déconcertant, il relate des évènements assez loufoques mais avec une certaine tendresse.
Mais j’ai eu un peu de mal à apprécier Arthur qui semble se complaire dans ses petits problèmes…
L’écriture est agréable, le livre a eu le prix Pulitzer.
L’avez vous lu ? Avez vous lu d’autres livres de Andrew Sean Greer ?
4ème de couv :
Quel imbécile a dit qu’on ne pouvait pas fuir ses problèmes ? Auteur raté vivant à San Francisco, surfant toujours sur le petit succès d’estime de son premier roman, et sur le point de souffler ses cinquante bougies, l’infortuné Arthur Mineur est convié à une cérémonie à laquelle il veut à tout prix échapper : le mariage de son ex-compagnon. Profitant de plusieurs invitations aux quatre coins du monde, il décolle aussitôt pour une tournée des foires du livre, salons, rencontres et performances artistiques au cours de laquelle il tombera presque amoureux à Paris, frôlera la mon à Berlin, échappera de justesse à une tempête de sable au Sahara, s’inscrira malencontreusement à une résidence littéraire en Inde et finira par tomber sur la personne qu’il n’aurait jamais imaginé rencontrer si loin, perdu qu’il est alors sur une île déserte en pleine mer d’Arabie.
Riches en rebondissements et emplies d’une délicate poésie du désespoir, ces Tribulations d’Arthur Mineur, sorte de Bridger Jones au masculin, sont avant tout l’histoire hilarante d’un Américain à l’étranger, et l’alliance parfaite d’une grande maîtrise littéraire et d’une intrigue amoureuse aux multiples formes d’humour délicieusement contagieuses.
Tagué:Andrew Sean Greer, Arthur Mineur, écrivain, homosexualité, roman
Jamais entendu parlé de ce livre, ne de cet auteur … je me lasse des nombrilistes mais si c’est drôle …
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C’est un peu ça 😉
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