Je viens de lire ce petit livre qu'une amie (qui n'a pas de blog !) m'a gentiment prêté.
160 pages qui se lisent d'une traite. Un plaisir.
La vie d'un ado de banlieue qui a honte du métier de son père mais qui a pourtant pour lui un immense respect et une belle vision du monde et de la vie.
Ce gamin est attachant, drôle, sensible…. L'écriture est juste et détonante.
Un régal ! Vite demandez le au père Noël !
Présentation de l'éditeur
« Mon père a refermé la bouche en mâchant dans le vide, il s'est
redressé et a regardé sa montre. On était vendredi, je n'avais pas
école le lendemain. Donc je pouvais l'aider. Embarrassé à l'idée de
m'imposer sa vie, il trouve toujours un moyen d'alléger le truc. Là, il
a dit : — Bon alors mon Polo, tu viendé ou pas ce soir ? Une petite
faute de français rigolote pour soulager tout ça, un peu d'humour pour
camoufler le désastre de la soirée. Une soirée qui s'avère être sa vie
en fait. J'ai souri, ça détend mon père, et j'ai répondu comme à chaque
fois : — Je viendé, je viendé… Je l'aime mon père, mais j'ai du mal à
l'admirer. Souvent, quand je le regarde, il est à quatre pattes, alors
forcément ça manque un peu de hauteur tout ça… » Avec le sens de la
formule, le rythme virevoltant, la verve irrésistible qui ont fait le
succès, en librairie et au théâtre, de Confidences à Allah, Saphia
Azzeddine donne la parole à Paul, 14 ans. Il a une famille impossible,
des amours inexistantes, sa cité est lugubre, son avenir douteux, mais
il a découvert une arme pour s'en sortir : les mots, et il commence à
se demander si la fatalité ne peut pas être vaincue, parfois.
redressé et a regardé sa montre. On était vendredi, je n'avais pas
école le lendemain. Donc je pouvais l'aider. Embarrassé à l'idée de
m'imposer sa vie, il trouve toujours un moyen d'alléger le truc. Là, il
a dit : — Bon alors mon Polo, tu viendé ou pas ce soir ? Une petite
faute de français rigolote pour soulager tout ça, un peu d'humour pour
camoufler le désastre de la soirée. Une soirée qui s'avère être sa vie
en fait. J'ai souri, ça détend mon père, et j'ai répondu comme à chaque
fois : — Je viendé, je viendé… Je l'aime mon père, mais j'ai du mal à
l'admirer. Souvent, quand je le regarde, il est à quatre pattes, alors
forcément ça manque un peu de hauteur tout ça… » Avec le sens de la
formule, le rythme virevoltant, la verve irrésistible qui ont fait le
succès, en librairie et au théâtre, de Confidences à Allah, Saphia
Azzeddine donne la parole à Paul, 14 ans. Il a une famille impossible,
des amours inexistantes, sa cité est lugubre, son avenir douteux, mais
il a découvert une arme pour s'en sortir : les mots, et il commence à
se demander si la fatalité ne peut pas être vaincue, parfois.
Tagué:Azzeddine, femme de ménage, roman

ça m’interresse tiens…. je parlais ce matin de ce genre de problèmes avec un ami qui en ce moment fait un « sous metier » pour manger…. changement de regard de l’entourage… épouse, enfants… respect…
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J’ adore ce titre, je pense à mon père en soubrette, hi hi!
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