
Théâtre dans la salle Berthier de l’Odéon avec cette pièce librement inspirée du film de Lars von Trier : Dogville. Je l’ai vu il y a bien longtemps…
Mise en scène originale, comme si on assistait à une performance, les comédien.ne.s nous parlent directement.
Dans une petite communauté, Tom demande aux autres d’accueillir une jeune femme qui fuit son pays. Ils apprennent à la connaitre, vote pour qu’elle reste, puis découvre sur internet qu’elle leur a menti.
La vraie nature de chacun se réveille t’elle ensuite ? Graça s’exile du Brésil à cause du régime autoritaire mais elle y retombe ici en tant qu’étrangère. Peut on changer cela ? N’y a t’il pas d’autres voies possibles ? La boucle peut elle s’ouvrir ? Je sais que le fascisme peut se réveiller partout mais j’ose croire que l’on peut quand même lutter contre…
Une caméra filme et diffuse sur scène en direct mais aussi d’autres images qui se complètent. Le mix est bien fait. Le tout est déstabilisant. On espère que le théâtre dépassera le film, engendrera de nouveaux combats, s’affranchira du pire… en vain.
C’est intéressant mais mes ami.e.s ont trouvé certains que le rythme était trop lent au démarrage surtout, ou que le côté « je joue, je ne joue pas, je parle au public » n’était pas concluant. Oui à la performance si elle est vrai mais là on imagine que c’est tout écrit et donc très pessimiste…
En tout cas cela ouvre à la discussion, même si on n’a pas trop eu le temps ensuite à cause du métro qui fermait tôt hier soir.

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