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La douleur de Emmanuel Finkiel

Avant première du dimanche matin au Cinéma du Palais à Créteil. Merci pour la présentation de ce beau film.

Adaptation libre de « La douleur » de Marguerite Duras avec Mélanie Thierry dans le rôle de l’écrivaine résistante qui la dernière année de la guerre attend le retour de son mari Robert Antelme. Son interprétation est magistrale. On attend et souffre avec elle.

Le sujet du film n’est pas facile, Benoit Magimel joue un flic collabo et Benjamin Biolay l’ami du couple.

Le scénario est limpide, la reconstitution historique très belle, grâce certainement aux belles images, aux couleurs passées, au flou de certaines scènes trop dures autrement.

Certains extraits du livre sont lus et je trouve que c’est une excellente idée. Je n’avais pas lu ce livre de Duras, j’ai le souvenir d’autres lectures un peu hasardeuses mais là, le texte est en quelque sorte sublimé, totalement accessible.

Un vrai grand moment de cinéma…

Des bons films vus ce week-end 🙂

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La fille de Brest de Emmanuelle Bercot

lfdb_affichedef_jpeg_dbdeskCiné avec Monette pour ce film qui relate un combat style le pot de terre contre le pot de fer.

Et qui n’est toujours pas clôt 😦

L’actrice Sidse Babett Knudsen est excellente, Benoit Magimel également 😉

Vous avez forcément entendu parler du scandale du Mediator il y a quelques années, le film nous montre toute la détermination dont a fait preuve Irène Frachon pour que ce médicament soit interdit à la vente.

Le côté inhumain des responsables de laboratoire est à pleurer.

Heureusement elle a le soutien fort de sa famille et de quelques collègues qui l’ont bien aidés. Le soutien aussi de quelques anonymes, d’un éditeur, d’une journaliste, d’un expert de la Cnam…  Le film reste un film mais quand on lit la presse sur ce sujet, il semble qu’il colle à la triste réalité.

Et le pire c’est que le procès contre les laboratoires Servier n’a toujours pas eu lieu ! Pourtant tant de malades, tant de morts… Je ne vous parle pas des indemnisations  😦

Irène Frachon continue son combat en temps que lanceuse d’alerte, d’ailleurs elle sera lundi 5 décembre au meeting de soutien aux Luxleaks à la Bourse du Travail de Paris en présence d’Antoine Deltour, Édouard Perrin, Raphaël Halet et Élise Lucet.

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La tête haute de Emmanuelle Bercot

775500-la_tete_haute-2Ciné hier soir à Choisy pour ce film qui a fait l’ouverture à Cannes. Des amies me l’avaient conseillé et il m’a beaucoup touché.

On suit un jeune « délinquant » de 6 à 17 ans principalement à travers ses convocations chez la juge des enfants jouée par Catherine Deneuve que j’ai trouvé très bien dans le rôle.

Le jeune Malony (Rod Paradot) est vraiment paumé et parfois violent, élevé par une mère (Sarah Forestier) complètement disjonctée, il a la chance d’être soutenu par la juge et un éducateur (Benoît Magimel).

Le film montre ce que la société peut proposer aux jeunes pour se réinsérer, le travail de soutien incroyable des éducateurs. Il est moins flatteur avec l’éducation nationale !

Il y a des passages vraiment durs, des envies de mettre des claques (plutôt à sa mère d’ailleurs), des notes d’espoir aussi. Les rôles sont forts, l’expérience de Deneuve et Magimel accompagne le jeune Rod Paradot vers une très belle performance d’acteur. Son regard est souvent inquiétant tout en portant toute la misère du monde…

J’ai été conquise, un très beau film pour moi.

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Cloclo de Florent Emilio Siri

Capture d’écran 2012-03-24 à 20.37.26Audran m'a demandé si on pouvait aller voir Cloclo… Je ne pense pas que j'y serais allée autrement…

C'est un biopic, on retrouve donc la vie et l'oeuvre de Claude François… Et toute une époque : les années 70 avec sa musique, sa mode, sa folie des grandeurs.

Le film est un peu long mais Jérémie Rénier est incroyable. Il est aidé par son physique car depuis que je l'ai vu au ciné la première fois dans un film des frères Dardenne, je trouvais qu'il ressemblait à Claude François mais quand même, il est vraiment lui…

J'ai été aussi abasourdie par Benoit Magimel dans le rôle de Paul Lederman, le producteur. Il est méconnaissable, totalement transformé, incroyable.

On imagine que Cloclo n'était pas tendre dans ses affaires, qu'il n'était pas facile à vivre au quotidien, qu'il appréciait ses "fans"…

Je ne vous apprendrais rien en vous dévoilant qu'il meurt à la fin…

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