Archives de Tag: angleterre

Mona et son manoir de Armistead Maupin

On retrouve 10 ans après le dernier épisode, nos ami.e.s du 28 Barbary Lane, suite donc des chroniques de San Francisco.

C’est un livre un peu désuet mais aussi complétement actuel. J’ai bien envie de relire toute la série pour retrouver Michael, Anna, Mona et les autres.

Je ne sais pas si le livre peut plaire si on n’a pas lu la série. Mona a emménagé en Angleterre dans un manoir hérité de son mari, elle a un fils adulte Wilfred qu’elle a adopté. Michael et Anna viennent leur rendre visite pour les fêtes du solstice d’été.

On est un peu dans un roman à l’eau de rose anglais mais aussi dans du Agatha Christie mâtiné de comédie, c’est souvent au Xème degré. Tout est sympathique, les personnages queer sont aimés, on aide celles et ceux qui en ont besoin. Sida, violence conjugale, patriarcat sont là, condamnés, servant de base à une reconstruction de la famille choisie, élargie et aimée.

Vous avez compris je reste sous le charme des chroniques 🙂

Les avez vous lues ? Aimez vous Armistead Maupin ?

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From England with Love – Shechter II – Théâtre des Abbesses

La compagnie Shechter II est la seconde compagnie du chorégraphe Hofesh Shechter composée de jeunes danseurs et danseuses.

Hofesh Shechter explique qu’il a crée cette pièce après le Brexit, il s’est interrogé pour partir aux Pays-Bas. Et finalement non, l’Angleterre lui a apporté beaucoup. La pièce est le reflet du regard qu’il porte sur le Royaume-Uni.

On retrouve tout ce qu’on aime dans la danse du chorégraphe, sa puissance, l’énorme énergie des danseurs et danseuses, différents pas reconnaissables, la diversité puissante de la musique classique, rock et électronique.

La pièce commence en uniforme d’école, calmement puis la rébellion monte dans une lumière sombre et sculptante. Elle nous mène cependant vers on l’espère un monde meilleur.

Si un ballet de Hofesh Shechter se danse près de chez vous, je vous le conseille vivement.

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Bird de Andrea Arnold

Un film social et initiatique avec une petite dose de fantastique.

C’est l’histoire de Bailey, 12 ans, Nykiya Adams est magnifique, elle vit dans un squat avec son père et son frère, ils sont tous encore ado ! Sa mère a 3 autres enfants plus petits et elle vit ailleurs avec un homme violent. C’est elle qui a presque le plus les pieds sur terre.

Elle observe souvent les oiseaux et elle croise Bird un homme qui cherche ses origines.

Bailey est contrariée par l’annonce du mariage de son père, elle préfère aider Bird…

La caméra est souvent portée à l’épaule, les images courent et ne sont pas stables, cela renforce l’ambiance d’un peu n’importe quoi. La bande son très british qui accompagne est top.

La fin est très ouverte, que faut il comprendre ? On a beaucoup discuté après… Je ne vous en dis pas plus 😉 C’est comme une fable..

L’avez vous vu ? Qu’en pensez vous ?

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Il était une lettre de Kathryn Hugues

Deux histoires de femmes à 30 ans d’intervalle dans l’Angleterre de la dernière guerre et des années 70. Le sort des femmes n’y est pas enviable.

En 73, Tina trouve une lettre non envoyée mais écrite en 1939. C’est une demande en mariage de Billy pour Chrissie. Tina qui vit une période difficile avec son mari violent, mène l’enquête pour retrouver Chrissie et lui donner la lettre.

On découvre les vies de ces 2 femmes, mais surtout 2 époques et la même difficulté de vivre pleinement sans subir les foudres de certains hommes.

Tina et Chrissie sont deux femmes pleines de rêves, d’espoir que les hommes veulent emprisonner.

J’ai bien aimé ce deux histoires qui vous vous doutez vont se croiser, l’écriture est fluide, les 400 pages se lisent agréablement.

Je ne connaissais pas cette auteure anglaise, merci pour le conseil. Avez vous lu d’autres livres de cette auteure ?

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The Old Oak de Ken Loach

Le nouveau Ken Loach, encore un réalisateur que je suis, j’ai vu je crois presque tout ses films.

Films sociaux anglais qui montrent toute la misère de ce grand pays riche. Il ne fait pas bon être pauvre en Angleterre, comme partout mais ils n’ont quand même pas beaucoup d’aides.

Cette fois, dans un ancien village minier du nord du pays, un groupe de réfugiés syriens arrive. Ils sont installés dans des maisons ouvrières qui ne valent plus grand chose. Arrivés sans rien, des associations les aident en leur donnant des vêtements, de la nourriture.

A côté, les familles anglaises qui ont tout perdu depuis la fermeture des mines, se sentent envahies.

Un groupe d’homme se retrouve au dernier pub et commentent négativement cette « invasion »

TJ Ballantyne, le patron du pub, aide une jeune femme syrienne, Yara, et sa famille. Ils échangent sur leurs blessures.

Je ne vous raconte pas davantage pour vous laisser découvrir.

Dave Turner et Ebla Mari sont magnifiques.

C’est un film fort sur ce qu’est notre monde, on peut dire humaniste. On est ébranlé, peut être trop de bons sentiments, mais rien qui ne laisse indifférent. Une vraie belle histoire.

L’avez vous vu ? Qu’en pensez vous ?

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Sans même un adieu de Robert Goddard

J’ai pris 2 livres de Robert Goddard à la bibliothèque donc après L’énigme des Foster, je vous propose Sans même un adieu.

L’auteur nous emmène au début du siècle dernier, entre 1910 et 1925, en Angleterre. Geoffrey Staddon est un jeune architecte au début de carrière prometteur. Il réalise une superbe maison pour un riche propriétaire Victor Caswell et son épouse Consuela.

Au cours des longs mois de travaux et de ses nombreuses visites sur le chantier, il rencontre très souvent Consuela, ils ont une aventure. Mais Geoffrey y met fin pour privilégier sa carrière professionnelle.

12 ans plus tard, la guerre est passé et a stoppé ses ambitions, il a fait un mariage intéressé.

Un matin dans le journal, il lit que Consuela est en prison accusée de meurtre. Ses souvenirs et ses remords reviennent, il ne peut y croire, il va tout faire pour l’aider.

Il mène son enquête, rencontre son avocat, se plonge dans l’histoire de la famille Caswell.

L’écriture est fine, on avance doucement dans l’histoire, le livre fait presque 700 pages mais on ne s’ennuie pas. On cherche des solutions (et le/la coupable) au fil des pages. On vibre avec Geoffrey.

Je vous invite à découvrir les univers de Robert Goddard.

Je participe avec cette lecture au Challenge « Les épais de l’été » sur le blog de Dasola

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Empire of light de Sam Mendes

Un très beau film sur le cinéma dans l’Angleterre des années 80.

Hilary travaille dans un cinéma art déco superbe en bord de mer, elle est très seule. Elle forme un nouvel employé et ils s’éprennent l’un de l’autre. Ils échangent sur le cinéma, la musique mais aussi la vie… Ils unissent leurs solitudes et leurs difficultés à vivre.

Les images du film sont très belles, la lumière du bord de mer dans ce superbe cinéma d’un autre temps est magnifique.

Les personnages sont attachants, enfin pas tous, Olivia Colman est magnifique et Micheal Ward également. Ils sont tous un peu cassés, former une équipe est réconfortant pour eux.

Le contexte de « l’époque » est bien mis en avant et la bande son est top. Et voir le « cinéma » de l’intérieur est intéressant. Un autre hommage au cinéma après The Fabelmans.

Un très beau film simple, plein d’humanité sur le cinéma dans un cinéma à voir bien sûr au cinéma 😉

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Sorry We Missed You de Ken Loach

Mon film du week-end avec le nouveau film de Ken Loach qui a été présenté à Cannes.

Cette fois après l’excellent Moi Daniel Blake, il nous parle de l’uberisation des emplois et des conséquences à la fois sur la société et sur les familles.

Ricky, père de famille, après de nombreux petits boulots devient livreur à son compte mais pour un unique client qui l’exploite.

Dans quel monde vit on ? Où va t on ainsi ?

Les « travailleurs » ont perdu tout leurs droits, comment pouvons nous accepter cela et croire que c’est l’avenir ?

Et Ken Loach ne nous laisse pas beaucoup d’espoir. Le film est dur car tout le monde semble accepter l’inacceptable, voire se sentir responsable de cette situation.

Ricky pense que c’est sa faute quand tout s’effondre autour de lui. Il travaille plus de 12 h par jour, il ne voit plus sa femme et ses enfants et reste sur-endetté.

Sa femme Abby aide soignante à domicile n’a pas de meilleures conditions de travail et les personnes âgées ou malades subissent forcément la pression que l’on exerce sur elle.

Et les enfants, trop souvent seuls, perdent forcément leur repère et comment peuvent ils imaginer un avenir serein ?

Les acteurs, plus vrais que vrais, portent aussi sur leur visage toute la douleur que le film dévoile.

Je vous conseille vivement ce film mais prévoyez un truc sympa après pour vous changer les idées.

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Expo Grayson Perry à la Monnaie de Paris

Je ne me souviens pas être déjà allée voir une expo à la Monnaie de Paris. Quel bel Hôtel particulier en bord de Seine.

Grayson Perry est un artiste anglais, je vous l’ai présenté dans mon dernier jeu d’art mercredi dernier.

Il a une formation de céramiste et ses oeuvres si elles conservent une forme traditionnelle proposent des « décors » sur des sujets aussi variés et riches que l’identité, la vie sociale, le genre, la sexualité, la mort, le sadomasochisme…

L’expo présente également des grandes tapisseries sur les mêmes thèmes.

Il aime aussi se transformer en Claire pour de grandes occasions.

Cela m’a fait un peu penser au travail de Gilbert et George, vu cet été à la fondation Luma de Arles. Des anglais bien déjantés !

Il y a des vidéos, il explique sont travail. Il me fait penser à Mr Prof 😉

Quelques photos un peu sombres :

 

Le manuscrit proscrit de Nur Jahan de Cécilia Correia

Pendant quelques mois j’étais abonné à Kube qui permet de recevoir un livre chaque mois, j’ai arrêté car j’avais vraiment trop de livres à lire…

Pour le dernier j’ai choisi une catégorie inhabituelle pour moi.

Ce livre est assez atypique (pour moi), il mêle histoire, ça se passe au 19ème siècle en Inde, une sorte de féminisme d’avant l’heure, du fantastique et de l’érotisme.

Judith l’héroïne anglaise voyage en Inde avec son oncle pour découvrir des tigres. Ils sont reçus par le Maharajah Devak Madan Singh.

Au début du voyage, elle trouve un carnet mystérieux qui semble vouloir lui parler…

Judith malgré l’époque et le fait d’être en Inde veut pouvoir tout faire comme un homme. Ce n’est pas si simple, elle est souvent très capricieuse. Succombera t ‘elle au charme du beau Devak ?

J’ai lu ce livre sans m’ennuyer mais sans être conquise non plus. L’histoire est assez invraisemblable sans même parler de la partie « magie » du récit.  On ne sait pas vraiment à quelle époque cela se passe. Les « décors » indiens sont superbes. Il y a de nombreux rebondissements mais…

Je ne suis pas vraiment conquise. Lisez vous ce genre de roman ? Qu’en pensez vous ?

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