
Voici le livre que j’ai choisi au Club de lecture Gredinerie de la semaine dernière en ayant lu les 5 premières pages. Ce qui m’a tentée, une femme écrivaine qui réfléchit au monde qui l’entoure. Une écriture qui semblait poétique (et elle l’est).
Un livre que je n’aurai certainement pas choisi en lisant la 4ème de couverture car en fait elle parle de la campagne et plus largement de la ruralité, pas trop mon truc 😉
C’est un petit livre, l’autrice analyse sa ruralité, son retour en centre Bretagne, le monde qui l’entoure, paysan et industriel, ses origines paysannes, son lien avec la terre. Un essai féministe aussi.
C’est plus en mode réflexion, il n’y a pas d’histoire en tant que telle, ce sont ces réflexions sur l’environnement qui l’entoure, qui change, que trop de monde veut fuir.
Les mots sont choisis, il y a du gallo/breton, la langue est belle, terreuse, chargée d’histoire. Un écriture poétique, un petit livre qui fait voyager intérieurement. Jolie découverte…
Connaissez vous Juliette Rousseau ? Lisez vous parfois des livres « au hasard » ?
4èmle de couverture :
« À l’examen il y a les mots : péquenaud, plouc, beauf, cul-terreux. Campagnard. Je remarque : même dans les insultes, je n’existe pas. Mais en les féminisant, je glisse une première pierre à l’édifice du retour. Péquenaude. Un vent chaud dans les troènes, une haleine de stabule. Il faut savoir de quelle rugosité on émerge, pour en sentir le goût en bouche. »
Après le succès de La Vie têtue, Juliette Rousseau continue de creuser les liens entre corps et territoire. Depuis la campagne agro-industrielle où elle vit, elle interroge la ruralité, les questions de classe et de genre, l’industrialisation, la relation au vivant, l’enfance, les traditions, la transmission… Dans une langue puissante et bouleversante, elle explore ce que signifie habiter une terre abîmée.
Je ne vais pas vous copier les premières pages mais le livre commence par :
Là où repose la mémoire se blottit qui,
du corps,
refuse de passer.
Tagué:campagne, essai, Gredinerie, Juliette Rousseau, lecture, partage, Péquenaude, poésie, ruralité

Je ne connais pas cette autrice . Je vais peut être un club de lecteur avec une amie début janvier ton post m’a inspirée !
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