Robert Wilson nous emmène dans l’univers de Fernando Pessoa, poète portugais à l’origine du modernisme dans son pays.

La pièce présente à travers chaque comédienne ou comédien, les différentes personnalités de Pessoa, chacun.e parle sa langue, portugais, italien, français ou anglais. Je ne sais pas bien comment vous expliquer, les textes sont forts, beaux, imagés, portés simplement. Les multiples facettes d’écriture et de vie de Pessoa sont présentées comme un voyage.

Les décors, les lumières, les costumes sont simples mais participent pleinement à créer l’ambiance du spectacle.

Je me suis plutôt laissée prendre comme par une musique plutôt que d’essayer de tout comprendre.

J’ai passé un bon moment.

J’ai lu quelques textes de Pessoa il y a bien longtemps, je n’en ai pas chez moi, je regarderai à la bibliothèque.

Sur le site du Théâtre de la Ville :

Une plongée éblouissante au sein du kaléidoscope énigmatique de l’immense poète Fernando Pessoa.

C’est un homme ordinaire absorbé par quelque méditation. Assis à une terrasse de café, dans son regard absent se reflète un défilé de nuages. Nous sommes à Lisbonne. L’homme s’appelle Fernando Pessoa. Du moins, selon son état civil, car il pourrait revendiquer bien d’autres identités : Alvaro de Campos, Ricardo Reis, Alberto Caeiro… Lui et plusieurs de ses hétéronymes sont les héros de la création que Robert Wilson consacre à cette oeuvre incomparable. Né d’une proposition du Théâtre de la Ville en association avec le Teatro della Pergola à Florence, son spectacle met en scène les fascinants jeux de miroirs suggérés par la diversité des écritures inventées par le poète, du Gardeur de troupeaux à Faust en passant par Le Livre de l’intranquillité. Diversité à laquelle fait écho la virtuosité des acteurs qui donnent corps à cette chatoyante rêverie en restituant les mots de l’écrivain dans une multiplicité de langues.

Hugues Le Tanneur

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