
Dans le cadre des Hors les Murs du Théâtre de la Ville, le ballet est présenté à la Grande Halle de la Villette.
Boris Charmatz a repris la Compagnie Tanztheater Wuppertal Pina Bausch et ils nous présentent un ballet « historique » de 1978. C’est du Théâtre Danse et à l’époque c’est complétement précurseur.
La scène est encombrée de très nombreuses chaises, les danseuses et danseurs dansent au milieu, un des danseurs ne fait que pousser les chaises pour laisser la place …
Les moments de danse, les mouvements souvent répétitifs sont très beaux mais l’ensemble me laisse sceptique comme souvent chez Pina Bausch.
Je préfère les films sur son oeuvre qui décortique un ballet, montre la précision et les difficultés de la danse.
Ne vous méprenez pas, je lui reconnais un immense talent mais les différents ballets que j’ai pu voir ne m’ont jamais vraiment emportée.
Sur le site du Théâtre de la Ville
L’âme et l’essence de Pina Bausch, dans une ode immortelle au désir de vivre. une symphonie des émotions qui exalte le besoin d’être aimé.
Café Müller fait partie des fondements du paysage de la danse et de son histoire au xxe siècle. Cette pièce à la beauté intemporelle marqua un tournant dans l’oeuvre de Pina Bausch, en direction du réel et du quotidien. Aujourd’hui, d’anciens et de nouveaux membres de la compagnie la portent en partage, mais l’âme de la chorégraphe – qui l’interprétait jusqu’en 2008, un an seulement avant sa mort – reste palpable comme dans aucune autre de ses oeuvres. Les corps qui s’effondrent, la profondeur des sentiments, la douce mélancolie des Arias de Purcell – tout cela laisse des empreintes indélébiles, à la lueur de nos coeurs désirants et fragiles.
Thomas Hahn
Tagué:Café Müller, la Grande Halle de La Villette, Pina Bausch, Purcell, Tanztheater Wuppertal, theatre de la ville

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