
Soirée danse au Théâtre National de Chaillot mercredi soir avec 2 ballets ayant pour fil rouge l’âge des danseur.ses.
Premier ballet de Rachid Ouramdane, un danseur, une danseuse, un peu comme un souvenir de danse de salon ou de music-hall. C’était plaisant mais surtout parce que cela ne durait pas longtemps. On peut imaginer cependant qu’ils ont été d’excellent.e danseur.se.
Puis une création de Angelin Preljocaj avec 4 danseuses et 4 danseurs de 67 à 80 ans. Pas forcément d’anciens professionnels car il a fait passer des auditions très ouvertes.
Plusieurs tableaux se suivent, dynamiques avec des supers costumes originaux et un bonheur d’être là des artistes complétement palpable. Une petite dame asiatique, un peu à contre courant mais qui donne le sourire…
Et le dernier tableau en chanson avec et j’ai hésité avant de la reconnaitre une Elli Medeiros formidable (et toujours très belle). En fait ils et elles sont tous beaux et belles.
Un spectacle dans la petite salle de Chaillot, simple et original, de la danse douce pour ce projet vraiment sympathique. En pleine mobilisation contre la réforme des retraites, je préfère le message : laissez nous partir en retraite pour avoir le temps de danser… Même si la démonstration est faîte que l’on peut danser à tous les âges.
Sur le site de Chaillot :
Le corps vieillissant : voila le thème qui a été proposé à Angelin Preljocaj et à Rachid Ouramdane comme point de départ de leurs créations respectives, qu’ils présenteront tour à tour lors de cette soirée.
Qu’est-ce que l’âge d’un corps ? Angelin Preljocaj et Rachid Ouramdane explorent cette question énigmatique dans ce programme de deux pièces, produit par Aterballetto. Un corps ne voyage-t-il pas dans les interstices du temps en fonction de sa perception, de son réel et de son imaginaire, s’interroge Angelin Prejocaj. Envisager cette problématique ne revient-il pas à se demander quelle pensée engendre ces corps ? En convoquant au plateau des personnalités de plus de 60 ans ayant eu une pratique physique, il tente d’y répondre. Rachid Ouramdane, quant à lui, aborde ce thème à travers trois prismes : le vieillissement du corps dansant avec deux interprètes « retraités » ; celui d’un courant de danse : le music-hall, ses claquettes et ses paillettes ; la maturation d’une relation de couple à travers la romance qui imprègne souvent ce type de spectacle.
Agnès Izrine
Tagué:Angelin Preljocaj, âge, chaillot, danse, Over dance, Rachid Ouramdane
Je ne crois pas t’avoir dit que j’ai commencé la Bio Danza 2 semaines avant de partir en vacances. tu connais ?
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Et tu es partie où ?
Je ne savais pas ce que c’est, j’ai googlelisé 😉
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