Spectacle de danse à la Philharmonie de Paris avec le chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui que l’on aime bien.

3 solos, en 3 parties qui se passent successivement au Japon puis en Colombie et pour finir en Australie.

Les solos de danse sont très beaux, mais en même temps il y a une projection d’image, un texte dit et surtitré (donc il faut lire), la musique en live et ça donne envie de regarder les musiciennes, des chants aussi superbes…

Les sujets ne sont pas faciles, les traumatismes des accidents nucléaires au japon, la guerre civile syrienne et la guérilla colombienne puis l’exploitation abusive des forêts qui impactent la vie des aborigènes australiens.

Tout est bien mais c’est trop… Difficile de tout suivre, difficile de ne pas lire les sur-titres mais du coup on ne voit pas bien le reste… Dommage 😦

Le chorégraphe trace des lignes invisibles entre les pays, et tout devient proche et nous touche.

Sur le site de la Philharmonie :

Avec 3S, création récente au dispositif hybride très élaboré, Sidi Larbi Cherkaoui – représentant majeur de la danse contemporaine en France – déploie sur scène une méditation approfondie, à grande portée, sur la solitude dans le monde d’aujourd’hui.

Explorant en particulier la notion d’identité dans son travail chorégraphique, Sidi Larbi Cherkaoui inscrit la solitude au cœur du projet 3S. Créée en 2020, la pièce se compose de trois solos, avec des interprètes différents – Nicola Leahey, Kazutomi « Tsuki » Kozuki et Jean Michel Sinisterra Munoz. À la fois seul et intimement relié aux autres et au monde, chacun d’entre eux évoque une situation dramatique propre à son pays : la destruction des forêts en Australie (Leahey), le trauma du nucléaire au Japon (Kozuki) ou la malédiction de la guérilla en Colombie (Munoz). Aux mouvements de leurs corps se mêlent les voix de trois chanteuses – Ghalia Benali, Patrizia Bovi et Tsubasa Hori – et les images de la cinéaste Sabine Groenewegen. L’ensemble s’avère d’une amplitude vibrante.

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