
Théâtre vendredi aux Abbesses pour commencer notre abonnement Théâtre de la Ville 🙂
Une pièce inspirée du texte de Pères et fils de Ivan Tourgueniev de 1863 qui met en scène le nihilisme russe, la croissance de la contestation et les conflits de génération.
Et l’on retrouve ces thèmes actualisés au monde d’aujourd’hui. Les pères, les fils, les enfants à venir, naturels ou pas. La place des femmes également si importante dans les relations parent-enfant.
La pièce interroge sur la gestation pour autrui interdite en France mais pas au Canada. Les différents personnages de la pièce nous donnent les différentes analyses sur le sujet, ce n’est ni blanc, ni noir. Les points de vue se confrontent, les fils, les pères, les jeunes, les vieux, les mères, les filles… Avec en fond la théorie nihiliste et les conflits que cela engendrent entre les générations.
La pièce est dense, surtout qu’elle est dite en portugais surtitré. C’est un peu dommage, car on loupe un peu quelque chose car tout n’est pas traduit (pour que l’on puisse lire…)
En tout cas, elle ouvre le débat. Les comédiens et comédiennes sont excellents.
Sur le site du théâtre :
A la lumière de Tourgueniev, une interrogation de la notion de filiation à l’heure de la gestation pour autrui, portée par une troupe à l’humour caustique.
À l’origine de cette création, il y a deux faits vécus par Pedro Penim, metteur en scène, dramaturge, membre fondateur du Teatro Praga et aujourd’hui directeur du Théâtre national de Lisbonne. D’un côté, l’expérience personnelle de plusieurs tentatives de gestation pour autrui au Canada. De l’autre, son incapacité à comprendre les codes adoptés par les adolescents sur les réseaux sociaux. Se sentant tout à coup d’un « autre temps », tout en désirant être père, il décide de revisiter le roman Pères et fils de Tourgueniev à la lumière des questionnements sur la parenté et le genre. Portés par des acteurs époustouflants, naviguant brillamment entre les époques et les lieux, les échanges entre les générations sont sans concession, rappelant que la jeunesse est un poil à gratter universel et salutaire.
Tagué:Pères et fils, Pedro Penim, Portugal, Teatro Praga, théâtre, theatre de la ville, Tourgueniev
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