Danse à Chaillot avec Alban Richard, un chorégraphe que je ne connaissais pas et qui dirige le Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie.

Des danseur.ses très jeunes, une belle énergie mise à mal pendant une heure (je veux dire qu’à la fin ils fatiguaient)

3 ballets sur 3 musiques originales, bases des danses.

J’ai bien aimé le premier, un peu académique ou scolaire pour aller vers plus de liberté dans le geste. Le second plus fouillis et j’ai décroché au troisième. Mon fils 20 ans a ressenti l’inverse, difficulté au début et l’intensité montant, il a beaucoup aimé le final…. Comme quoi.

L’esprit m’a fait penser à La Horde.

Sur le site de Chaillot :

Composée de trois œuvres musicales pour un large groupe de danseurs, 3 Works for 12 développe un éventail des rapports possibles entre danse et musique

Créer « de gigantesques et dansantes machines humaines » comme le souhaitait le compositeur Louis Andriessen pour sa pièce est le mot d’ordre qui préside à cette soirée chorégraphique tout autant que musicale. Intitulée 3 Works for 12, elle rassemble trois compositions minimalistes des années 1975-76 qui toutes questionnent la relation au rythme : martelée dans Hoketus de Louis Andriessen, obsessionnelle dans Fullness of Wind de Brian Eno, chaotique dans Pulsers de David Tudor. Les douze danseurs sont autant de solistes qui donnent une interprétation visible de ces partitions. Car Alban Richard aime à construire chacune de ses pièces en dialogue permanent avec le monde musical, lui empruntant son goût pour la structure et son raffinement dans l’écriture. Dans chacune de ces trois œuvres, s’élaborent de délicats systèmes, des dynamiques pulsatiles, des polyrythmies complexes qui donnent au mouvement toute sa texture et sa saveur.

Agnès Izrine

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