Un premier roman d’une jeune auteur journaliste et photographe, un roman comme une fable sur l’amour et le temps qui passe. Une écriture précise, un beau voyage dans les sentiments en train de nuit à travers l’Europe.

Martin nous fait partager ses souvenirs, ses doutes, son désarroi et on l’espère un avenir plus souriant. C’est un homme cultivé, brillant mais mal dans l’époque.

Le livre se lit facilement mais je n’ai pas réussi à « aimer » Martin, beaucoup trop autocentré…

Un livre peut être pour un public jeune qui découvre le monde ?

Il y a des souvenirs qu’on nous enlève, qui nous sont dérobés. Il y a des paroles et des histoires qui ne se croiseront jamais. Des nuits dans un regard attendant d’apercevoir la lumière de la lune. Il y a des voyages sans arrêt qui n’appartiennent à rien, si ce n’est à nous. Il y a cet amour perdu, mais pas oublié. Il y a toi. Il y a moi. Et une infinité d’histoires non retenues. Il y a cette magie oubliée dans la noirceur des villes illuminées par les lampadaires. Et il y a cette fable urbaine qui se dessine sous un clair de lune.

Jeune trentenaire désœuvré, Martin promène une mélancolie qui ne le quitte pas jusqu’à Bruxelles, où il s’est installé. Incapable de trouver sa place, que ce soit au travail ou dans ses relations, il erre dans la capitale européenne. Sa rencontre avec Lula, jeune femme pétillante et mystérieuse, va transformer son regard sur le monde. Alternant entre passé et présent, l’auteur nous invite au voyage philosophique et à la quête d’identité, à travers une fable urbaine mélodique et mélancolique.

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