Pas loin de mon bureau, ce qui me permet d’y faire un saut à l’heure de déjeuner, se trouve cette belle Galerie Thaddaeus Ropac. Elle propose en ce moment une exposition des dernières oeuvres de Georg Baselitz, grande figure du néo-expressionnisme allemand.

Sa peinture figurative est caractérisée par la présentation des tableaux « haut-en-bas », dessinée et peinte à grands coups de brosse, avec des couleurs franches.

C’est le cas ici où toutes les toiles représentent sa femme seule ou avec lui.

L’exposition est un hommage à Elke, son épouse depuis près de 60 ans. Celle-ci a été une source constante d’inspiration pour l’artiste tout au long de sa carrière et a accompagné l’évolution de son œuvre jusqu’à aujourd’hui.

L’artiste réfléchit au passage du temps. Les peintures prennent la forme d’une méditation intime sur la vieillesse, le sens de l’amour et la fonction du portrait.

Les toiles sont totalement différentes de loin et de près, presque floues, elle deviennent pleines de multiples détails en s’approchant. Celle dorée dégage une superbe lumière.

Une expo gratuite dans un joli lieu près de Paris….

Sur le site :

La Galerie Thaddaeus Ropac a le plaisir de présenter ‘Time’, une exposition consacrée à une nouvelle série de tableaux de Georg Baselitz. À travers plus de 30 portraits et autant de dessins, l’exposition est un hommage à Elke, son épouse depuis près de 60 ans. Celle-ci a été une source constante d’inspiration pour l’artiste tout au long de sa carrière et a accompagné l’évolution de son œuvre jusqu’à aujourd’hui.

L’exposition marque une nouvelle étape dans la réflexion que mène l’artiste sur le passage du temps, réflexion initiée en 2015 avec la présentation des autoportraits de la série Avignon à la Biennale de Venise. Réunissant à nouveau grâce et austérité dans leur aspect formel, les peintures dédiées à Elke prennent la forme d’une méditation intime sur la vieillesse, le sens de l’amour et la fonction du portrait. En prenant pour sujet l’être aimé dans une série de portraits où les notions de beauté et de grotesque se trouvent mêlées, ces nouvelles œuvres rappellent le travail d’Otto Dix, Lucas Cranach ou encore celui de Willem de Kooning.

Au cours des dernières années, Georg Baselitz a affiné son vocabulaire pictural en se concentrant sur les principes fondamentaux de la forme et du corps. Vues de loin, les figures semblent flotter dans un espace indéterminé, tantôt iridescentes, tantôt quasiment impossibles à distinguer de l’arrière-plan, comme si elles étaient sur le point de disparaître. Inversement, vue de près, la surface des toiles révèle une diversité sans précédent dans le traitement de la matière picturale et une infinité de détails. L’emploi de l’or mélangé à la peinture donne à un ensemble de tableaux une dimension cosmique inédite chez l’artiste. Baignées d’une lumière douce, les figures semblent rayonner de l’intérieur …

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