Cirque ce soir sur le grande scène de la Mac.
Des circassiens qui s’entrainent, répètent, chutent, recommencent… Le tout joliment chorégraphié, éclairé en clair-obscur (pas forcément ce que je préfère) mais donnant une très belle ambiance avec en prime des jeux d’ombre intéressants.
Des musiques totalement variées, des numéros tout en douceur, en poésie, en tendresse mais aussi un peu en force. Un groupe uni qui s’aide, se complète, s’encourage.
L’avant dernier tableau avec une jeune femme accrochée par 5 cordes, les autres faisant le contre poids, superbe.
Un spectacle tout public, il y avait de nombreux enfants dans la salle.
Le pitch de la MAC :
Pour son troisième spectacle, Raphaëlle Boitel livre une réflexion sensible sur l’équilibre, la chute et la persévérance, qui sont autant les piliers du cirque que de notre quotidien à tous.
Dans un espace nu, en clair-obscur, il y a Julieta au coeur de son cerceau, Clara en contorsion, Salvo dans ses sangles, Alejandro jonglant et Loïc perché sur son fil. Deux femmes et trois hommes qui répètent. Avec grâce et vigueur, ils s’élancent, chutent, se relèvent, dérapent, doutent, persévèrent, souffrent, se réjouissent à force d’opiniâtreté et de solidarité, ils finissent par rendre l’impossible possible.
En questionnant les équilibres fragiles, le danger, la ténacité, qui sont aussi des composantes intrinsèques des matières circassiennes, Raphaëlle Boitel dessine un cirque à hauteur d’homme, beau et généreux. On y lit un immense amour pour le cirque, son histoire, ses personnages et son éternelle enfance.
C’est finalement ça, « 5ème Hurlants ». Des moments d’espoirs et de difficultés partagés qui, à travers l’exigence du cirque, laissent entrevoir nos vies dans ce qu’elles ont d’incertain, de fragile et de grand à la fois. La Terrasse
Raphaëlle Boitel met en piste cinq apprentis de l’Académie Fratellini, cinq jeunes issus de cultures différentes cherchant avec elle à renouveler une fois de plus l’approche de leur discipline et de leur agrès (danse-acrobatie, jonglage, sangles, cerceau, fil). A travers la répétition de leur quotidien de circassiens, ils s’interrogent sur les questions de danger, d’équilibre, d’éternel recommencement… Ils glissent, tombent, se relèvent, réinventent un monde. Avec son goût pour les ambiances baroques et les mises en scène théâtrales, Raphaëlle Boitel a concocté une création pleine de souffle. Télérama
Tagué:cirque, Mac créteil, Raphaelle Boitel
On dit souvent, et d’ailleurs le cirque fait partie de certaine thérapies, que c’est : l’école de la vie. Essayer, chercher son équilibre, tomber, se relever, réessayer, jusqu’à trouver le juste geste, l’équilibre.
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C’est tout à fait cela dans ce spectacle…
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[…] avions vu il y a quelques années « 5ème Hurlants » de Raphaëlle Boitel et j’ai été cette fois encore plus […]
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