Cinéma ce soir pour Burning dont j’avais lu le plus grand bien.
C’est une adaptation d’une nouvelle de Murakami, ça donne l’ambiance 😉
Le film est beau, les 3 jeunes acteurs très bons.
Le film est long et lent et il ne se passe pas grand chose mais on ne s’ennuie pas.
La petite intrigue se met en place très doucement et on ne sait pas vraiment ce qu’il en est. Haemi a disparu et sans vous dévoiler la fin, le suspense reste entier.
La force du film ce sont ses images superbes et l’ambiance qu’elles créent. Le mystère est entier autour de Jongsu, on imagine les univers parallèles de Murakami, l’imagination de l’écrivain même débutant….
Et puis l’image de la Corée du Sud, avec celle du nord toute proche et évoquée… La place des femmes, la jeunesse, l’amour et le sexe, la famille, l’argent… Et quelle place pour les jeunes dans cette société ?
Ce film ouvre le débat sur de nombreux sujets.
J’aime toujours les films où il ne se passe pas grand chose, donc je vous le conseille si c’est votre cas aussi 😉
Vous me donnerez votre avis quand vous l’aurez vu ?
Synopsis
Tagué:Burning, corée, film, Lee Chang-Dong
« Burning » de Lee Chang-Dong… Euh, bon, oui, comment dire, voilà, voilà… Perplexe conviendrait peut-être pour qualifier l’état dans lequel on est après la projection du film… Ben, euh, voilà, voilà… Certains avaient pu parler à propos de « Under the Silver Lake » de film aux références lynchiennes. Ben, c’était du pipi de chat. Par contre, Lynch, on le retrouve davantage dans « Burning », à mon humble avis, tant les possibilités d’interprétation sont multiples et toutes aussi pertinentes les unes que les autres.
Allez, je me lance! Pour moi, il s’agit d’un type psychiquement perturbé, écrivain à ses heures perdues, et qui écrit un roman où il se met en scène, entre rêves et cauchemars, qui se crée un double, riche, désoeuvré, peut-être serial killer à ses heures perdues, un alter ego à l’opposé, psychologiquement, socialement, de sa propre personnalité et qui se raconte une histoire où il mêle sa propre enfance, son lourd passé et sa réalité quotidienne, et qui se crée des personnages. Tout le film est une obsession sexuelle, masturbatoire, sociologique, bref, une obsession tout court… Bon, partant de là, tout est possible…
Le film est d’une grande richesse, dans la mesure où il aborde, souvent métaphoriquement, un tas de thèmes: la création littéraire, la sexualité obsessionnelle, la Corée actuelle, du sud, mais le nord n’est jamais loin, le polar, où l’enquête prend le pas sur tout le reste, la psychiatrie ou la psychanalyse, au choix, le feu purificateur, la famille et tous les mythes freudiens, etc. etc. Sous tous ces angles, le film n’est pas inintéressant, d’autant qu’il est de toute beauté.
Arrête, coco, t’as rien compris au film, c’est n’importe quoi! Ah, bon? Bon, ben, je vais de ce pas aller voir les critiques qui vont m’expliquer ce qu’il fallait que je comprenne.
En tout cas, le film est long, très long, les plans sont longs, très longs, et, pour tout dire, je me suis un tantinet emmerdé. Je ne peux m’empêcher de voir dans ce cinéma-là un petit côté snobinard qui finit par être agaçant. Bon, on me glisse que certains media -dont « Télérama »- voyaient dans « Burning » la Palme d’Or 2018 à Cannes. Quand je vous parlais de snobisme…
De Lee Chang-Dong, j’avais tout de même préféré le magnifique « Poetry ».
J’aimeJ’aime
Merci de partager votre avis mais je l’avais déjà lu ailleurs ….
J’aimeJ’aime
[…] 31 # Jour 243 : Ciné avec Burning film coréen […]
J’aimeJ’aime
De ce que tu en dis on doit retrouver l’ambiance des livres de Murakami.
J’aimeAimé par 1 personne
Tout son mystère 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Je vais en parler à coco ger ,ça devrait lui plaire
J’aimeAimé par 1 personne
😉 Si elle aime Murakami …
J’aimeJ’aime
[…] films asiatiques toujours forts : Burning de Lee Chang Dong et Une pluie sans fin de Dong […]
J’aimeJ’aime