Début mars j’ai eu la chance de voir le spectacle de Magyd Cherfi au Café de la Danse.
Il y parlait de son livre, ce qui m’a donné envie de le lire…
Ce livre parle de son adolescence, l’année du Bac dans les quartiers nord de Toulouse. En lisant j’entendais son accent 😉
Magyd dès son plus jeune âge aime les mots, les livres, l’écriture… Ce n’est pas au goût de ses copains qui on peut le dire sont plus « foot » !
Sa mère l’encourage fortement à travailler pour l’école…
Le bac, dans les années 80, dans sa banlieue, ils ne sont pas nombreux à le passer !
Son analyse, ses commentaires sur l’intégration des « arabes » en France sont vraiment intéressants.
Et la condition des filles, c’est tellement dur 😦 Et malheureusement j’ai peur que cela n’ait pas tellement changé !
Un livre et un personnage tellement attachant. Je vous encourage à écouter son album et surtout à le voir en concert 😉 Une belle âme militante….
4ème de couv :
C’est l’année du baccalauréat pour Magyd, petit Beur de la rue Raphaël, quartiers nord de Toulouse. Une formalité pour les Français, un événement sismique pour l’ »indigène”. Pensez donc, le premier bac arabe de la cité. Le bout d’un tunnel, l’apogée d’un long bras de fer avec la fatalité, sous l’incessante pression énamourée de la toute-puissante mère et les quolibets goguenards de la bande. Parce qu’il ne fait pas bon passer pour un “intello” après l’école, dans la périphérie du “vivre ensemble” – Magyd et ses inséparables, Samir le militant et Momo l’artiste de la tchatche, en font l’expérience au quotidien.
Entre soutien scolaire aux plus jeunes et soutien moral aux filles cadenassées, une génération joue les grands frères et les ambassadeurs entre familles et société, tout en se cherchant des perspectives d’avenir exaltantes. Avec en fond sonore les rumeurs accompagnant l’arrivée au pouvoir de Mitterrand, cette chronique pas dupe d’un triomphe annoncé à l’arrière-goût doux-amer capture un rendez-vous manqué, celui de la France et de ses banlieues.
Avec gravité et autodérision, Ma part de Gaulois raconte les chantiers permanents de l’identité et les impasses de la république. Souvenir vif et brûlant d’une réalité qui persiste, boite, bégaie, incarné par une voix unique, énergie et lucidité intactes. Mix solaire de rage et de jubilation, Magyd Cherfi est ce produit made in France authentique et hors normes : nos quatre vérités à lui tout seul !
Tagué:banlieue, gaulois, intégration, Magyd Cherfi, Zebda

Je l’ai lu aussi à la suite du concert. Au début j’ai aimé l’humour avec lequel il décrit sa mère, ses copains et puis je me suis lassée, ça tourne un peu en rond. Cela ne m’empêche pas d’aimer Magyd Cherfi, surtout quand il chante.
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Oui tu as raison mais comme j’aime bien… 😉
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Je crois que je ne l’ai jamais entendu chanter, je vais aller écouter du côté de youtube, et le livre … Je l’ai vendu, j’avais l’intention de le recommander pour le lire, pis, je n’y ai plus pensé. Zut. Dans ma liste bibliothèque, hop !
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Ecoute le c’est vraiment sympa…
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Merci Marie de cet article bises coco
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Et bien merci aussi 😉
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Tiens un joli sujet. Comment un disque je crains que ce n’ai change voir empiré… Un livre à lire pkoi pas … Le sujet le parle kisd
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Ton téléphone a du changer les mots 😉 …
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Ralala comme tu dis
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