J’aime beaucoup cette auteure, voici donc son dernier (je crois) ouvrage.
Chacun de ses livres est totalement différent. Ici on suit un photographe de guerre qui a été pris en otage puis est libéré.
Mais la libération ne suffit pas pour recommencer à vivre, comment oublier, comment tourner la page, comment ne plus y penser ?
Etienne analyse et essaie de reprendre le chemin de la vie. Il peut compter sur sa mère, femme forte et totalement dévouée ainsi que sur ses 2 amis d’enfance Enzo et Jofranka qui par leur simple présence lui apporte un peu de sérénité.
Mais la route est longue et Etienne pourra t il la suivre ?
L’écriture est belle, ciselée, précise pour un sujet difficile : comment renaître après avoir tout perdu, car sans liberté que sommes nous ?
Il y a beaucoup d’émotion dans ce livre.
L’avez vous lu ? Qu’en avez vous pensé ?
4ème de couv :
Photographe de guerre, Etienne a toujours su aller au plus près du danger pour porter témoignage. En reportage dans une ville à feu et à sang, il est pris en otage. Quand enfin il est libéré, l’ampleur de ce qu’il lui reste à ré-apprivoiser le jette dans un nouveau vertige, une autre forme de péril.
De retour au village de l’enfance, auprès de sa mère, il tente de reconstituer le cocon originel, un centre duquel il pourrait reprendre langue avec le monde.
Au contact d’une nature sauvage, familière mais sans complaisance, il peut enfin se laisser retraverser par les images du chaos. Dans ce progressif apaisement, se reforme le trio de toujours. Il y a Enzo, le fils de l’Italien, l’ami taiseux qui travaille le bois et joue du violoncelle. Et Jofranka, l’ex petite fille abandonnée, avocate à La Haye, qui aide les femmes victimes de guerres à trouver le courage de témoigner.
Ces trois-là se retrouvent autour des gestes suspendus du passé, dans l’urgence de la question cruciale : quelle est la part d’otage en chacun de nous ?
De la fureur au silence, Jeanne Benameur habite la solitude de l’otage après la libération. Otages intimes trace les chemins de la liberté vraie, celle qu’on ne trouve qu’en atteignant l’intime de soi.
Tagué:acte sud, Benameur, guerre, otages, roman
J’avais beaucoup aimé ce livre que j’avais trouvé très touchant …7!
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Le sujet n’est pas facile et elle réussi à le traiter délicatement.
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pas encore lu celui là, mais j le lirai c’est certain, j’aime bcp Jeanne Benameur
Merci pour tes cartes reçues cet été, je vais essayer de rattraper mon retard 😉
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J’aime bcp cette auteure aussi…
Il n’y a pas de retard…
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Pas encore lu mais c’est prévu … un jour !
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😉
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la description du trio et le retour au village me laissent songeuse; j’ai lu beaucoup d’ouvrages de J Benameur, et puis il y a un ou deux livres, j’ai arrêté parce que j’avais le « sentiment » de réentendre la même musique. après une longue pause le goût de la lire me reviendra peut-être? mais aucun je crois ne me laissera autant d’impression (au sens littéral) que « les demeurées ».
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Je n’en ai lu que quelques uns… Je note pour Les demeurées…
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Prix des libraires en Seine 2016, je n’ai pas aimé. Je n’ai pas trouvé cette histoire réaliste et même après avoir écouté Jeanne Benameur nous raconter sa genèse, je n’ai pas été convaincue.
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J’ai peut être moi aimé que d’autres mais j’aime son écriture quand même 😉
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