J’ai eu envie de relire un Modiano après avoir parlé de lui dans une conversation avec des amis. Pour moi c’est un auteur contemporain majeur.

A part le dernier, j’ai du lire tout Modiano et je suis une inconditionnelle. J’aime son style, sa lenteur, son univers, sa quête d’identité.

Le roman se passe à Nice entre souvenirs et réalité, qui est cette femme qui porte ce bijou, où est elle ? Le narrateur se souvient, les descriptions sont ciselées, précises, le style extrêmement travaillé.

Ce que j’aime chez Modiano c’est l’infini du texte, je ne sais pas comment vous dire mais cela fait un peu l’effet d’une boucle, à la fin du livre, on peut le recommencer car tout recommence sans fin.

Si vous voulez plonger dans l’intemporalité, lisez Modiano.

Je participe avec cette lecture au défi de Virginie B que vous pouvez retrouver cette semaine ici.

Quatrième de couverture

Pourquoi le narrateur a-t-il fui les bords de la Marne avec Sylvia pour se cacher à Nice ? D’où vient le diamant la Croix du Sud, la seule chose dure et consistante de leur vie et qui, peut-être, leur porte malheur ? De quoi est mort l’acteur populaire Aimos ? Qui sont les Neal, et pourquoi, de leur villa délabrée, s’intéressent-ils de si près à Sylvia, au narrateur, à la Croix du Sud ? Et Sylvia ? A-t-elle été l’épouse de Villecourt ? Et Villecourt ? Que vient-il faire à Nice, lui aussi, à l’heure de sa déchéance ?…À travers toutes ces énigmes qui s’entrecroisent, un roman d’amour se dessine, empreint d’un charme qui hante le lecteur pendant longtemps.

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