L’histoire se déroule à New-York entre 1916 et 1991. On y découvre le monde des ouvriers qui ont construit le métro new-yorkais et plus particulièrement Nathan Walker et sa famille. Son petit fils construira lui les gratte-ciel si célèbres.

La vie est dure pour ces ouvriers qui risquent tout au fond des tunnels ou suspendu dans les airs. La vie est dure également quand on est noir. Si en plus on épouse une blanche et que l’on a des enfants, tout se complique encore, sur plusieurs générations….

L’écriture est forte, l’histoire passionnante dans l’univers new-yorkais mais il faut s’accrocher devant tant de misère et d’injustice.

Le destin de cette famille, de ses amis est magnifiquement raconté.

C’est un hommage émouvant aux bâtisseurs de la Grosse Pomme. Cathy c’est pour toi 😉

Je participe avec cette lecture au défi de Virginie B que vous pouvez retrouver cette semaine ici.

 » Ce roman parle de New York, d’amour, de mariages mixtes, de terrassiers qui creusent des tunnels, de bâtisseurs de gratte-ciel qui dansent sur des poutrelles à des centaines de mètres au-dessus de la ville. C’est peut-être le premier vrai roman consacré aux sans-abri, à ceux qui vivent au-dessous et à l’écart de la cité prospère. On sent que Colum McCann a fréquenté ces lieux-là : dans une langue qui procure un plaisir presque physique, il évoque avec une rare puissance ce présent qui empeste et ce passé qui oppresse. « 

Tagué:gratte-ciel, misere, new york, noir, ouvrier, sdf, Walker