Reprise de la saison ce soir à Chaillot avec Jean Claude Gallotta qui reprend son ballet 30 ans après !
Nous avons retrouvé avec plaisir la compagnie de Gallotta mais certains tableaux ont un peu vieilli, la musique est très années 80 aussi.
Mais à part un tableau qui ne m'a vraiment pas plu, le reste était bien voire très bien. Quand ils dansent tous ensemble, c'est vraiment impressionnant. Il y a une unité parfaite avec plein de détails singuliers, c'est très fort.
Superbes performances.
Gallotta est venu saluer sautillant tout sourire.
Retrouvez le spectacle Yvan Vaffan diffusé en intégralité le samedi 23 novembre à 1h du matin sur France 3.
Nous sommes nourris de contes, de légendes, d’épopées. Nous en avons besoin pour rêver, pour comprendre ce qui régit depuis toujours l’humanité. Jean-Claude Gallotta fait partie de ces conteurs magiques et, trente ans après l’avoir créé, son Yvan Vaffan agit sur nous avec la même fougue et le même bonheur.
Jean-Claude Gallotta poursuit depuis quelques temps ce « rêve un peu fou » consistant à recréer chaque année l’une de ses pièces en alternance avec une création. « J’éprouve depuis toujours le besoin de voir revivre mes pièces, d’en constituer le répertoire, de les relier entre elles, de défier l’éphémère, de confronter mon travail au temps. » Yvan Vaffan est donc cette relecture « du jour ». Créé en 1984 sous le titre des Aventures d’Ivan Vaffan, on y découvre une tribu de danseurs venus d’on ne sait quelle contrée, tout à la joie de s’étreindre, de « distribuer des caresses », comme l’a écrit Hervé Guibert. Il y avait quelque chose d’à la fois infantile et violent dans cet esprit Gallotta. Qu’en reste-t-il en 2013 alors que le monde a changé, que l’univers se confronte au virtuel et aux échanges en réseau ? Avec une équipe de jeunes interprètes dont la plupart n’étaient pas nés en 1984, Jean-Claude Gallotta s’intéresse à notre mémoire de la danse : « Je m’apprête avec bonheur à réinterroger Yvan Vaffan, à le réinventer, à accorder ses rythmes aux souffles d’aujourd’hui. » Le spectateur, qu’il ait découvert Gallotta à l’époque ou qu’il le rencontre maintenant, sera transporté par cette fougue gestuelle, cet engagement aux confins du théâtre, cet esprit de troupe toujours mis en avant. Au-delà, le Grenoblois signe un manifeste chorégraphique éclatant de verdeur : « Je crois que la danse, c’est son lot, a toujours ce travail à faire : de renaître inlassablement. » / Philippe Noisette
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