Soirée au théâtre de la Ville de Paris.
Avec la danse contemporaine, on ne gagne pas à chaque fois !
Ce ballet de Josef Nadj est comment dire… sombre, noir même voire dépressif.
Ce n'est pas de chance, j'aurai bien aimé sourire un peu ce soir.
Les danseurs sont bons, il y a de beaux tableaux, mon amie MM a vu des poissons (j'ai du somnoler à ce moment là) mais l'ensemble ne nous a pas conquis… La salle était mitigée, il y a eu un certain nombre de départs discrets mais prématurés (caractéristique du théâtre de la Ville) !
Cherry-Brandy… les mots tintent l’un contre l’autre, presque titubent. Comme les fantômes d’une danse bercée dans les vapeurs d’ivresse, à l’heure où le jour de la conscience commence à poindre. C’est par l’entrebâillement obscur de la mémoire, aux lisières indécises de l’illusion et de la réalité, que Josef Nadj se glisse pour explorer les liens qui, au fil du temps, nouent l’être au passé. Pour cette pièce inscrite dans l’année France-Russie 2010, le chorégraphe et fin lecteur a puisé dans Le Chant du cygne (Calchas). La nouvelle de Tchekhov met en scène un vieil acteur abandonné à son ébriété dans la solitude miteuse d’un théâtre déserté, et qui, assailli par le raffut des souvenirs, défeuille son parcours personnel et artistique. Fouillant, avec douze complices, au revers de ce «petit drame», Josef Nadj se confronte au plateau nu, espace vide, primitif, où brillent les ombres tenaces et secrètes chimères amassées sur son chemin de vie, jusqu’à retrouver les origines de son art.
Gwénola David
Tagué:danse, Nadj, theatre ville
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